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Chanson Détail


Wrecking Ball - 05/03/2012
Death To My Hometown
Bruce Springsteen
Oh, no cannonballs did fly, no rifles cut us down
No bombs fell from the sky, no blood soaked the ground
No powder flash blinded the eye, no deathly thunder sound
But just as sure as the hand of God, they brought death to my hometown
They brought death to my hometown, boys

No shells ripped the evening sky, no cities burning down
No armies stormed the shores for which we'd die
No dictators were crowned
I awoke from a quiet night, I never heard a sound
Marauders raided in the dark and brought death to my hometown, boys
Death to my hometown

They destroyed our families' factories and they took our homes
They left our bodies on the plains, the vultures picked our bones

So listen up, my sonny boy, be ready for when they come
For they'll be returning sure as the rising sun
Now get yourself a song to sing and sing it 'til you're done
Yeah, sing it hard and sing it well
Send the robber barons straight to hell
The greedy thieves who came around
And ate the flesh of everything they found
Whose crimes have gone unpunished now
Who walk the streets as free men now

Ah, they brought death to our hometown, boys
Death to our hometown, boys
Death to our hometown, boys
Death to our hometown, whoa!

Oh, aucun boulet de canon n’a volé, aucun fusil ne nous a fauchés
Aucune bombe n’est tombée du ciel, le sang n’a pas souillé le sol
Aucune poudre à fusil ne nous a aveuglés, pas de coup de tonnerre mortel
Mais aussi sûre que la main de Dieu, ils ont apporté la mort dans ma ville natale
Ils ont apporté la mort dans ma ville natale, les gars

Aucun obus n’a déchiré le ciel du soir, aucune ville n’a brûlé
Aucune armée n’a pris d'assaut les rives pour lesquelles nous sommes morts
Aucun dictateur n’a été couronné
Je me suis réveillé après une nuit tranquille, je n'ai jamais entendu un bruit
Les maraudeurs ont attaqué la nuit et apporté la mort dans ma ville natale, les gars
La mort dans ma ville natale

Ils ont détruit les usines familliales et pris nos maisons
Ils ont abandonné nos corps sur les plaines, les vautours décharné nos os

Alors écoute, mon p'tit gars, prépare toi pour quand ils vont arriver
Parce qu'ils reviendront certainement au lever du soleil
A présent choisis toi une chanson à chanter et chante-là jusqu'à ce que tu en aies marre
Ouais, chante là fort et chante là avec entrain
Envoie les industriels véreux droit en enfer
Les voleurs cupides qui sont venus
Et mangé la chair de tout ce qu'ils trouvaient
Ceux dont les crimes sont restés impunis à présent
Et qui marchent dans les rues comme des hommes libres maintenant

Ah, ils ont apporté la mort dans notre ville natale, les gars
Mort dans notre ville natale, les gars
Mort dans notre ville natale, les gars
Mort dans notre ville natale, les gars, whoa!
Traduction : Philippe35
1 robber barons: le terme mélange la notion de bandit voleur à celle d'une artistocratie illégitime. Il désigne dès le 19ème siècle les industriels qui ont fait fortune de façon douteuse, mais il est popularisé durant la crise de 29. Springsteen n'invente pas le terme.
Avec Bruce Springsteen, Ron Aniello et Art Baron.
On peut entendre un sample de l'enregistrement de Alan Lomax de The Last Words of Copernicius fait en 1959. Il s'agit d'un vieux poème folk écrit par Philip Doddridge en 1755 et mis en musique par Sarah Lancaster en 1869.

Ye golden lamps of Heav'n, farewell
With all your feeble light
Farewell thou ever changing moon
Pale empress of the night
And thou refulgent orb of day
In brighter flames array'd
My soul which springs beyond thy sphere
No more demands thy aid
Alan Lomax est un des grands spécialistes de la musique traditionnelle (pas uniquement américaine) qui a notamment publié un recueil consacré à la musique du Sud en 13 disques intulé "Southern Journey", chez Rounder Records. On retrouve The Last Words of Copernicius dans les volumes 1 et 9.