Chanson Détail
The Wild, The Innocent And The E Street Shuffle - 11/09/1973
Wild Billy's Circus Story
Bruce Springsteen
The machinist climbs his ferris wheel like a brave And the fire eater's lyin' in a pool of sweat, victim of the heatwave Behind the tent the hired hand tightens his legs on the sword swallower's blade And circus town's on the shortwave The runway lies ahead like a great false dawn Fat lady, big mama, Missy Bimbo sits in her chair and yawns And the man-beast lies in his cage sniffin' popcorn As the midget licks his fingers and suffers Missy Bimbo's scorn Circus town's been born Whoa, and a press roll drummer go ballerina to and fro Cartwheelin' up on that tightrope with a cannon blast lightin' flash Movin' fast through the tent Mars bent, he's gonna miss his fall Oh God save the human cannonball. And the flying Zambinis watch Margarita do her neck twist, And the ringmaster gets the crowd to count along: "Ninety-five, ninety-six, ninety-seven" A ragged suitcase in his hand, he steals silently away from the circus grounds And the highway's haunted by the carnival sounds They dance like a great greasepaint ghost on the wind A man in baggy pants, a lonely face, a crazy grin Runnin' home to some small Ohio town Jesus send some good women to save all your clowns And circus boy dances like a monkey on barbed wire And the barker romances with a junkie, she's got a flat tire, And now the elephants dance real funky and the band plays like a jungle fire Circus town's on the live wire And the strong man Sampson lifts the midget little Tiny Tim way up on his shoulders, way up And carries him on down the midway past the kids, past the sailors To his dimly lit trailer And the ferris wheel turns and turns like it ain't ever gonna stop And the circus boss leans over, whispers into the little boy's ear "Hey son, you want to try the big top?" All aboard, Nebraska's our next stop | Le machiniste escalade sa grande roue comme un brave Et le cracheur de feu gît dans une flaque de sueur, victime de la vague de chaleur Derrière la tente, la manœuvre raidit ses jambes sur l'épée de l'avaleur de sabre Et le cirque de la ville passe sur ondes courtes La piste s'étend plus loin, comme une formidable aurore artificielle Fat Lady, Big Mama, Missy Bimbo est assise sur sa chaise et baille Et la bête humaine est allongé dans sa cage reniflant du popcorn Tandis que le nain lèche ses doigts et souffre du dédain de Missy Bimbo Le Cirque de la ville est né Ouah, et un roulement de tambour et c’est parti la ballerine de long en large Fait la roue sur cette corde raide dans l’éclair d’un coup de canon Traversant toute vitesse le chapiteau Mars fait une courbe il va manquer sa réception Ô Dieu sauve l'homme-canon. Et les flying Zambinis observent Magarita accomplir sa contorsion du cou Et Monsieur Loyal invite le public à compter en même temps : "95, 96, 97" Une valise démantibulée à la main, il s’esquive silencieusement de l’enceinte du cirque Et l'autoroute est hantée par le remue-ménage de la parade Ils dansent comme un formidable fantôme maquillé sur le vent Un homme dans un pantalon trop large, un visage triste, un sourire de satyre, Repartant chez lui dans une petite ville de l'Ohio Jésus envoie quelques braves femmes pour sauver tout tes clowns Et le garçon du cirque danse comme un singe sur du fil barbelé Et l'aboyeur flirte avec une accro, elle est à plat Et maintenant les éléphants dansent d’une manière vraiment funky et l'orchestre joue comme une jungle en feu Le Cirque de la ville est sous haute-tension Et Samson le colosse soulève Little Tiny Tim, le nain haut sur ses épaules, haut, Et le porte à mi-chemin, passe devant les mômes, devant les matelots jusqu'à sa caravane faiblement éclairée Et la grande roue tourne et tourne comme si elle n’allait jamais s'arrêter Et le patron du cirque se penche et murmure à l'oreille du p'tit gars : "Hé bonhomme tu veux tenter la grand aventure ?" Tous à bord, le Nebraska est notre prochain arrêt |
Ecrite fin 1972, la chanson a connu une première version sous le titre de Circus Song. Elle ressemble à certaines histoires à dormir debout de Bob Dylan...
La chanson est inspirée par le Clyde Beatty/Cole Brothers Circus qui venait à Freehold, chaque été. La vie itinérante des cirques, comparables à celles de musiciens en tournée, a toujours fasciné Springsteen. Sur le même thème, on pense également au Daring Young Man With The Fliyng Trapeze.
On notera également Gary Tallent au tuba sur la danse des éléphants.
Bruce Springsteen:
"Il ne faut pas faire l'erreur de penser que vous êtes vos chansons. Pour moi, une chanson est un vision, un flash; ce que je vois ce sont des personnages et des situations. Je suis resté dans des carnavals jusqu'à minuit, pendant qu'ils nettoyaient [comme dans Wild Billy's Circus Story] et j'ai eu peur, j'ai rencontré des gens dangereux." Sounds - mars 1974