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Blindspot, deuxième single de Tracks II
Citation de Fabrice le 17 avril 2025, 22 h 00 minCitation de cc rider le 17 avril 2025, 16 h 44 minJ’aime vraiment bien.
Quand le boss sortait des sentiers (re) battus.
Mais pourquoi donc n’est il pas allé au bout des choses à l’époque?
Cette période de « friche » artistique, entre les BO et « tGoTJ » s’y prêtait bien pourtant.Il n'a pas sauté le pas. On pourra imaginer ce qu'aurait pu être les années 90 avec cet album, suivi du disque "country" enregistré en complément de GOTJ (Somewhere Of Nashville) et puis encore Inyo qui aurait du/pu succèder à la tournée JOAD.
Quelque que soient les raisons (émotionnelle, commerciale..), il a préféré revenir au ESB avec le Best-of et Tracks plutôt que de partir dans des directions plus "aventureuses".
Je ne suis pas tout à fait d’accord. Publier TGOTJ et partir en tournée solo acoustique pendant 2 ans était beaucoup plus aventureux et anti-commercial que de surfer sur le succès de Streets Of Philadelphia pour publier un album entier dans cette veine et essayer de se réinventer en chanteur de trip-hop. TGOTJ est le genre de pied de nez à ce qu’on attend de lui qu’il avait déjà pratiqué en publiant Nebraska en 82, puis Tunnel Of Love en 87. Et il me semble que de toute façon, TGOTJ est une collection de chansons beaucoup plus importante et significative dans sa carrière que ces expérimentations avec des loops.
C'est le Best-of et la session de réunion avec le ESB en janvier 95 qui "remplacent" cet album pas Joad (et qui d'ailleurs permettent de surfer sur Streets Of Philadelphia).
Puisqu'on va découvrir 3 albums de la période 94/97, on va pouvoir "imaginer" ce qu'aurait pu donner cette décennie si la séquence avait été Streets Session (94)/JOAD+Nashville (95)/Inyo (07).
Je pense d'ailleurs que JOAD et la tournée qui s'en suit existent en réaction aux retrouvailles mi figue mi raison de janvier 1995.
Oui, c'est vrai que TGOTJ sort fin 95 donc après le Greatest Hits, mais il m'a toujours semblé que ce Best Of n'était rien de plus qu'une demande de Columbia pour rentrer un peu d'argent après les demi-succès de Human Touch et Lucky Town. En tout cas, TGOTJ a dû être commencé avant, et me semble être un album plus fort que ces quelques titres qu'on connaît déjà avec des loops. On verra à la sortie du coffret si Streets était vraiment la meilleure chanson du lot dans cette veine-là ou s'il existe d'autres pépites…
Le Best-Of (et les sessions avec le ESB) sont la conséquence de l'abandon de l'album (déjà mixé) "Streets". La compil' prend le créneau de cet album qui devait sortir au printemps 95.
La chanson "Ghost of Tom Joad" a été enregistré avec le ESB en janvier 1995 dans une version rock.
L'album est enregistré au printemps/été 1995. Il y a des sessions dites de "jour" (Somewhere In Nashville) et d'autres de "nuit" (Tom Joad). On verra si c'est vrai mais ce serait l'album le plus "austère" (Joad) qui a été commercialisé.
Mouvement de balancier assez classique chez Springsteen : une option plus consensuelle (ESB+ G. Hits et support pour le single Streets Of Phildelphia) a remplacé un album "risqué" mais Springsteen prend tout le monde à contre-pied et retrouve une crédibilité artistique avec Joad et la tournée.
Si tu relis la presse (française) de l'époque, c'est assez nette. Springsteen était en passe de devenir "has been" et Joad le remet en selle. On va dire que ça ouvre une période où il va alterner des projets ESB (et plus "grand public") et des projets solo.
Il me semble que Springsteen est considéré comme has-been chez nous dès 1992, où ses deux albums sont clairement ringardisés par la vague grunge qui vient de débarquer, Nirvana en tête. Avec Streets Of Philadelphia, il retrouve en 94 en une seule chanson une crédibilité qui semblait peu imaginable quelques mois avant. C'est vrai qu'ensuite, c'est un peu erratique : un Greatest Hits qui présente peu l'intérêt, même du côté des inédits et ensuite TGOTJ, nouveau contre-pied de grande qualité, mais qui a tout d'un suicide commercial.
De toute façon, le vrai enjeu de ce coffret Lost Albums, c'est de savoir si ces albums ne sont pas sortis parce qu'ils étaient pas terribles ou si au contraire ils renferment des pépites. A mon avis, il est quand même probable que certains d'entre eux ne soient pas de vrais albums envisagés tel quels à leur époque, mais un assemblage d'outtakes avec des overdubs récents.
Citation de Kyle William le 18 avril 2025, 1 h 42 minIl me semble que Springsteen est considéré comme has-been chez nous dès 1992, où ses deux albums sont clairement ringardisés par la vague grunge qui vient de débarquer, Nirvana en tête. Avec Streets Of Philadelphia, il retrouve en 94 en une seule chanson une crédibilité qui semblait peu imaginable quelques mois avant. C'est vrai qu'ensuite, c'est un peu erratique : un Greatest Hits qui présente peu l'intérêt, même du côté des inédits et ensuite TGOTJ, nouveau contre-pied de grande qualité, mais qui a tout d'un suicide commercial.
De toute façon, le vrai enjeu de ce coffret Lost Albums, c'est de savoir si ces albums ne sont pas sortis parce qu'ils étaient pas terribles ou si au contraire ils renferment des pépites. A mon avis, il est quand même probable que certains d'entre eux ne soient pas de vrais albums envisagés tel quels à leur époque, mais un assemblage d'outtakes avec des overdubs récents.
Oui, il est "has been" à partir de 1992. TGOTJ le remet au centre.
A priori, le dernier disque (Perfect World) ne correspond pas à un album. Les autres sont des projets à part entière, même si à des degrés divers. Dans quelle mesure, Springsteen a-t-il vraiment envisagé de sortir une suite "solo" à Nebraska en 83/84? Warren Zanes pense qu'il a été tenté un instant mais que c'était pour "fuir" l'album rock à succès qu'il avait dans les mains (Born In The USA). Les 5 albums suivants dans la collection semblent bien avoir été des projets "sérieusement" considérés. Ce qui ne veut pas dire que ce sont des chefs d'oeuvre absolus injustement oubliés.
Dans les années 90, la déclinaison de MTV dans la plupart des pays occidentaux va aussi donner le ton de cette décennie.
Le grunge, la brit pop et le trip hop se taillent une part importante dans la diffusion des clips. Le clip étant devenu un élément essentiel pour toucher un public plus large.
C'est MTV qui fait "remonter" Springsteen quand sort Streets of Philadelphia. Les images étant aussi mémorables que la musique (et M6 en France, la diffusion de MTV est alors récente sur le câble et le satellite).
on évoque régulièrement pour cette époque de « friche » artistique dans la carrière du boss, les très beaux singles BO de « Missing » et « Streets of ».
De bien belles pistes dans cette épure loops/ programmations rythmiques / voix/ guitares.
Il y a un titre qu’on évoque moins, c’est sa reprise de « Gypsy Woman » de Curtis, dans la même veine. Et vraiment très belle.
Ces titres laissent au moins autant de place à ses très belles interprétations vocales que celles sur « tGoTJ » qui avait suivi.
Surfer sur le succès de « Streets of »?
La chanson est la seule de cette période « trip hop » que le grand public a retenu.
La limite que le boss a du se donner est le moyen de faire passer a ces compos le test du live. Le concert et la performance scénique lui étant indispensable.
Ce que les chanson de « TGOTJ » lui permettaient et semble plus complexe concernant celles issues de cette période.
J’ose imaginer que cela a fait parti de sa réflexion globale sur la suite à donner a sa carrière à ce moment là.
Mais peut être me trompe je…
Au fond c’est pas difficile d’être une star du rock, il suffit d’enchaîner 3 ou 4 tubes internationaux (dont une ballade) sur 3 décennies consécutives. Comme les Stones (Satisfaction/Angie/Start Me Up), U2 (New Year’s Day, One, Beautiful Day), ou Springsteen (Born To Run, Dancing In The Dark, Streets Of Philadelphia) et ensuite, comme tu as marqué 3 générations de consommateurs, tu peux enchaîner les tournées best-of en stade jusqu’à la fin de tes jours; franchement, c’est à la portée du premier venu…
Citation de Kyle William le 18 avril 2025, 13 h 17 minAu fond c’est pas difficile d’être une star du rock, il suffit d’enchaîner 3 ou 4 tubes internationaux (dont une ballade) sur 3 décennies consécutives. Comme les Stones (Satisfaction/Angie/Start Me Up), U2 (New Year’s Day, One, Beautiful Day), ou Springsteen (Born To Run, Dancing In The Dark, Streets Of Philadelphia) et ensuite, comme tu as marqué 3 générations de consommateurs, tu peux enchaîner les tournées best-of en stade jusqu’à la fin de tes jours; franchement, c’est à la portée du premier venu…
Mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt 🤔🤔🫤