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Bye-bye Robert Gordon
Très peu de couverture médiatique, même si je découvre avec retard un papier sur le site de Télérama… mais le grand Robert Gordon est mort d'une leucémie à 75 ans le 18 octobre. De ses premiers albums avec Link Wray jusqu'à son hit de 1978, "Fire", écrit par un certain Bruce Springsteen, et jusqu'à ses derniers albums, - le dernier est paru en 2020 -, il ne s'est jamais départi de sa ligne de fidélité au rock'n'roll et au rockabilly des origines, remettant ce style au goût du jour quelques années même avant les Stray Cats. Il n'a cessé de collaborer avec de grands guitaristes, Link Wray donc, puis Danny Gatton et Chris Spedding, curieusement pas Brian Setzer, à ma connaissance. C'est toujours émouvant pour moi de considérer ce genre de parcours, fidèle au rock'n'roll le plus pur, car c'est par cette musique-là que je suis entré dans ce monde des musiques populaires américaines, dont je ne suis jamais ressorti. Pour tout ça, et parce qu'il était un très bon, tout simplement, respect et remerciements à Robert Gordon.
Voilà le petit texte que j’ai mis sur ma page le matin du 19 octobre lorsque j’ai appris son décès.
« Comme chez quelques uns de mes contacts FB, ce matin c’est Robert Gordon qui vient sonoriser la maison ce matin.
Photo noir et blanc, lettrage rose et vert.
Elvis évidement.
Comme le Clash l’osera un an plus tard.
Et puis sur cet album, son second, il y a « Fire ».
Titre que je découvrais sur les boots du boss et qui m’avait tiré par la manche pour acheter les albums du bougre.
Et puis évidement Link Wray. Le genre de truc définitif ça…Link Wray…
Pour les gars de ma génération, celle qui avait 17 ans en 77, période musicale oh combien prolifique, véritable geyser discographique, ou un groupe chassait l’autre chaque semaine, il était un genre de chaînon manquant entre les 60’s et le présent.
Parce qu’il était contemporain et pas dans la nostalgie.
Comme nous.
Il avait sérieusement balayé le terrain pour les Stray Cats qui allaient débouler 3 ans plus tard pour ramasser la mise.
Alors bien sûr, ça n’est pas tous les jours que j’écoute ses deux premiers albums, les seuls que j’ai gardé. Même, je crois qu’ils avaient un peu pris la poussière.
Mais bon…Robert Gordon ce matin, ça va de soi »
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