Citation de climbing_jo le 5 novembre 2022, 18 h 08 min

Homme au brillant parcours musical (qui a commencé par mixer pour John Lennon, puis ingé son pour Springsteen sur Born To Run, puis producteur de Patti Smith, puis...), il vient de rejoindre le Rock'n'roll Hall of Fame.

Interview du gars : https://variety.com/2022/music/news/jimmy-iovine-bruce-springsteen-dr-dre-rock-hall-of-fame-1235421694/

Le 3 questions concernant la partie Springsteen, avec traduction automatique sans correction de ma part. Elles font suite aux questions sur Lennon. Les 2 personnages dont il parle dans la 1ere question = Lennon et Springsteen

Et tu es passé directement à Springsteen, ce qui a dû être une expérience très différente.

Oh, oui, vraiment différente. J'ai été l'assistant pendant un jour, puis l'ingénieur est parti, et je suis allé dans le siège. C'était mon véritable premier vol en solo. C'était la personne la plus exigeante et la plus intransigeante que j'aie jamais rencontrée. Il n'y a rien que vous ayez qu'il ne veuille, ce qui est une chose si puissante. Il était fauché, mais il n'allait pas faire le moindre compromis sur ce disque, et il n'allait certainement pas se compromettre lui-même.

Il n'y a rien de plus puissant que ces deux personnages. Je ne faisais donc rien d'autre qu'apprendre et, d'une manière ou d'une autre, j'ai appris à ressentir et à apprécier une chanson et un texte de ces gars-là. Et puis j'ai travaillé avec Patti Smith en tant que producteur, et elle était aussi puissante qu'eux au niveau des paroles.

Il y a une vidéo de toi t'endormant sur le tableau après deux jours atroces à essayer d'obtenir le son de batterie que Springsteen voulait. Comment avez-vous eu la patience ?

Je savais simplement que ces gars-là savaient des choses que je ne savais pas. J'ai ressenti la même chose lorsque j'ai rencontré Steve Jobs et Eddy Cue en 2003. Et Jon Landau m'a beaucoup aidé quand j'étais très jeune, en m'apprenant à ne pas respirer mes propres gaz d'échappement - de sorte que même si j'avais un succès, je ne faisais pas un tour de victoire, je m'inquiétais du prochain succès.

Qu'avez-vous appris d'autre de Landau ?

Deux mots : vue d'ensemble. Vous enlevez vos conneries de là. Quand tu travailles avec Springsteen, et que beaucoup de chansons de "Born to Run" passent par sept, huit, douze versions radicalement différentes, tu te dis qu'il y a un objectif qu'il cherche à atteindre. L'album entier était comme ça. Il y a des versions ballades de "Thunder Road", différentes versions de "Backstreets", il y a différentes paroles - "Thunder Road" avait des tonnes de paroles. Des tonnes ! Il s'asseyait au piano et écrivait une ligne, montait et la chantait, écrivait une autre ligne - pendant des jours ! Je me souviens d'un jour où il s'est assis dans le studio, travaillant sur "Thunder Road" avec une guitare, pendant 13 heures et n'a dit que le mot "encore". Je me suis endormi pendant cinq heures en plein milieu. "Encore, encore, encore, encore, encore !" Mais l'une des choses que j'ai tirées de cet album, c'est d'apprendre à croire en quelque chose autant que la personne qui le fait.

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