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RIP Chris Bailey
Éternellement nôtre, Chris Bailey, chanteur des Saints s’est éteint ce dimanche soir. Info qui m’a rendu sacrément triste au milieu d’une soirée déjà sacrément triste.
Au milieu de la foisonnante scène de 77, le binôme qu’il formait avec Ed Kuepper au sein des Saints a accouché de deux chefs d’œuvres.
Deux de ces albums sur lesquels il n’y a rien à jeter.
Avant de se séparer dans l’enregistrement d’un troisième, excellent lui aussi, qui avait marqué leur divergences artistiques.
Et puis le groupe a continué sa route, avec le seul Chris Bailey et d’autres musiciens qui ont rejoints l’aventure au fil d’une histoire dont le dernier album, le superbe « King of the mountain » date de 2012.
Bailey avait aussi enregistré deux albums solos. Chez New Rose. Dont le merveilleux « Casablanca », contemporain du « Nebraska » du boss. Deux disques cousins dans leur atmosphère totalement dépouillée.
L’energie des débuts des Saints était brutale. Au service de chansons imparables. Ils avaient un son, leur son, une identité.
Une filiation avec les Stooges de 69/71 qui m’a toujours semblé plus évidente que chez beaucoup d’autres enfants qui s’en revendiquent.
Le chant de Bailey y étant pour beaucoup.
L’Australie a fourni la scène Rock internationale de quelques groupes essentiels.
Dont les Saints.
Qui ont su claquer un hymne, « I’m Stranded ».
Et une poignée d’albums définitifs.
Y compris, plus tard, lorsque disparu de l’avant scène, le cheminement de leur carrière les avait amené à sortir des disques chez qui voulait bien encore d’eux
Pour la promotion de « High Hopes » et de la tournée chez les Australiens qui avait suivi, le boss avait sorti une reprise de « Just Like fire would », un titre des Saints.
Avec « War » pour le coffret live 75/85, c’est une des deux fois ou le boss aura publié une cover comme single pour annoncer la parution d’un album.
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