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Neil Young
Il n'y a pas de topic sur Neil Young.
Je profite de l'annonce de la sortie d'un double cd "archive" tiré des concert acoustiques de 1976 pour en ouvrir un...
Le détail : http://neilyoungnews.thrasherswheat.org/2018/10/songs-for-judy-tracklist-next-neil.html?m=1
Un premier extrait :
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Visiblement il y a une c.... dans le potage autour du festival londonien dont Neil Young est censé l'une des deux têtes d'affiches (avec Dylan) :
Il semble qu'il ait un problème moral à envisager de se produire dans un raout estampillé Barclay's Bank (si j'ai tout bien compris).
Le même monsieur s'est pourtant produit à Mogador en 2015, lors d'un concert offert à ses gentils clients par Carmignac, un des fond de pension de Mosanto...
Il est zarbi le loner.
Visiblement, il n'est pas très content que l'annonce ait été faite sans son aval et sans qu'il en ait informé. Il y a pour le moins un souci de communication entre son management et le festival.
Pour en rajouter une couche, il souhaite un autre sponsor que Barclay (une entreprise qui finance les énergies fossiles). Tu as raison, je ne sais pas si le fonds de pension Carmignac, c'est "mieux". Ça doit l'être de son point de vue... ou il est mal informé... ou il a oublié...
Lu dans le dernier ROLLING STONE (version Us n° 1325).
Neil YOUNG, incertain quant à un nouvel album studio.
Bonjour,
Sortie prévue le 7 juin, " live a tuscaloosa 1973" avec les strays gators
En image :
Concert du 5 février 1973 à l'Université d'Alamaba
1. Here We Are in The Years (3:56)
2. After the Gold Rush (4:42)
3. Out on The Weekend (5:29)
4. Harvest (4:14)
5. Old Man (4:17)
6. Heart of Gold (3:48)
7. Time Fades Away (6:10)
8. Lookout Joe (4:59)
9. New Mama (3:01)
10. Alabama (3:50)
11. Don’t Be Denied (8:09)
De retour d'Anvers où j'ai assisté au concert de Neil Young + The Promise Of The Real au Sportpaleis.
2h30 en apesanteur, à travers 20 titres admirablement bien joués et puisés dans le répertoire du Loner de 1967 à 1995...
Après 2 chansons puissantes pour entamer le concert : "Mansion on the hill" et "Over and over", toutes les deux issues de Ragged Glory et malgré un public froid comme une plaine Canadienne et un Neil qui semble tout de même chauffer un peu sa voix (quelques petits écarts de justesse), les mélodies tournoyantes et les sons si caractéristiques de la Les Paul Old Black, lâchés comme un troupeau de bison, m'emportent déjà loin. Le concert poursuit son décolage avec "Mr Soul" et "Love to Burn" et le public semble se réveiller au milieu de la furie électrique de ce septuagénaire confirmé, entouré de jeunots affûtés et tendus comme des arcs, attentifs au moindre geste de la Légende. Une Légende qui les couve aussi de sourires, clins d’œil et petits mots amicaux ou bienveillants (c'est du moins ce qu'on ressent depuis le public).
S'en suit alors une petite dizaine de titres où Neil délesse un peu sa vieille copine pour alterner avec sa guitare acoustique et son harmonica ou avec une autre Les Paul, dorée celle-ci. "The Loner" est magnifique et rare, "Old Man", "Unknwon Legend", "From Hank To Hendrix","Long May You Run", vous arrachent des frissons de bonheurs, la voix est maintenant à pleine capacité et sublime. "On The Beach", pas jouée depuis 2003, est posée là comme un bijou dans son écrin électrique comme les minutes qui précèdent un orage... The world is turning...I hope it don't turn away...Orage qui va arriver...
Ce groupe, Promise Of The Real, a la capacité de passer d'un son hyper rock ou grunge à de la country/folk et inversement sans que l'on puisse savoir quelle est leur "spécialité", ils semblent à l'aise partout et Neil Young semble l'avoir bien compris en balançant après cet interlude plus posé, un "F*!#in' Up" à faire pâlir Angus Young.
Il devait y avoir du Cheval Fou au menu ce soir tant les morceaux qui ont suivi ont littéralement soulevé la salle (pas pleine d'ailleurs, la partie haute des gradins ayant été condamnée) : "Cortez The Killer", à couper le souffle, "Cinamon Girl", "Danger Bird","Hey, Hey , My, My", qu'il ne joue pas systématiquement depuis 2016 avec ce groupe, mais qu'il a bien fait de jouer hier soir (Mais comment fait-il pour faire sonner cette guitare comme ça ???), "Throw You Hatred Down" (plus anecdotique)...Il clôture le concert par un magistral "Rockin In A free World", chanté à l'unisson avec le public et faussement terminé à plusieurs reprises, pour reprendre de plus belle le refrain qui met tout le monde d'accord...C'est pendant ce morceau que Neil aura le plus d’interactions avec le public, à se demander même si ce n'est pas à ce moment là qu'il s'est aperçu qu'il y avait des gradins (à sa gauche en tout cas...) ; en effet trois "Are You Doin' Folks ?" auront ponctué le show, une petite phrase sur des voitures qui roulent sur le bâtiment (je n'étais jamais allé à Anvers, mais la salle semble un peu enterrée), le show se concentre sur la musique, sur le son, le gros son, et l'émotion pure transmise par ces 6 cordes et cette voix incroyable...
Le rappel se réduit à un minimum syndical d'une chanson "Roll Another Number", qui clôt le show tout en douceur...l'oiseau borgne du synthétiseur de "Like A Hurricane" sera resté accroché au plafond...
Pour conclure, un concert plus "tendu" et électrique que celui que j'avais vu à Paris en 2016 qui avait fait une part plus belle aux chansons de Harvest ("Words", "Alabama", "Out On The Weekend", etc). Une mention spéciale à "On The Beach", "Cortez The Killer", "Danger Bird" et "Hey, Hey, My , My" qui ont positionné le concert proche de la lune...
Hey Hey, My My, Rock'n Roll will never die...
Setlist :
1. Mansion On The Hill
2. Over And Over
3. Mr. Soul
4. Love To Burn
5. The Loner
6. When You Dance I Can Really Love
7. On The Beach
8. Unknown Legend
9. From Hank To Hendrix
10. Old Man
11. Are You Ready For The Country?
12. Long May You Run
13. F*!#in' Up
14. Cortez The Killer
15. Cinnamon Girl
16. Danger Bird
17. Hey Hey, My My (Into The Black)
18. Throw Your Hatred Down
19. Rockin' In The Free World
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20. Roll Another Number
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Merci pour ce compte rendu.
Belle set list ... et "On the beach" en prime.