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Rock’n Rio, Lisbonne, Liam Gallagher, The National, Muse, commentaires

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De retour de Lisbonne….avec le Covid dans les bagages, le Foo Fighters devaient etre le must de cette 1ere journée du festival, décommandés pour les raisons que l’on sait, remplacés sur le fil par Muse.

Je suis clairement perplexe sur ce type de festival totalement phagocyté par la pub, les a cotés, la scene étant entourée de stands multiples, BNP Paribas, la vache qui rit, 7up et autres antinomies.

Un groupe star du rock portugais ouvre le bal, public cool, on a pas les habituels poivrot fouteurs de merde, comme aux vielles charrues, alcoolisés, bousculant la foule (à 10 euros la pinte c’est plus dure de s’alcooliser), là c’est une ambiance paisible, presque bucolique, sous un soleil clement, il fait 24 alors que Nantes est sous un soleil de plomb à 40. Concert court 1H, debutant…mazette à 17:00, avec Muse annoncé….a 23:00. On se retrouve dans une sorte de Disney land du rock, ou entre des concerts courts, il faut laisser le public consommer et se balader dans le park land. La musique est devenue une sorte de prétexte. Puis arrive Liam Gallagher, fidèle a lui même, hargneux, accrocheur avec quelques fans de l’avant scene, sans trop comprendre la situation joute verbale répétée, il est pas content, mais il fonctionne a ca on le sait. J’ai bien aimé et venait un peu pour lui après les Foo fighters, mais 1H c’est court, surtout que 4 groupes programmés, y avait la place pour leur laisser au moins 1H30 chacun, en debutant à 15h00. Liam s’en agace d’ailleurs évoquant un type en coulisse avec une grosse montre. Et la moment de disgrace, à la fin de son concert, Uber Eats envoie ses ballons, 7 au total, dans la foule, qui idiote au lieu de les crever au plus vite (mais qui fume aujourd’hui ?) s’en amuse. Ou est le rock n roll la dedans. D’autant plus qu’une tyrolienne passe devant la scene, toutes les minutes un gus jambes écartés passe en hauteur devant la scene, sauf lors du passage de Gallagher qui a du obtenir de haute lutte l’arrêt de ce cirque, qui reprendra plus tard lors du passage de The National, toujours impeccable…qui pousse le show à 1H15, On a pas du les prévenir, d’ailleurs on voit sur un écran un membre du staff venir prévenir le batteur taiseux du groupe, qu’il va falloir penser a conclure.

Puis vient le moment final de Muse, et la je suis scotché. Jamais été fan du groupe, mais ils dégagent une telle énergie, sur un virage ces derniers temps si j’ai bien compris, métal, la voix impeccable, le jeu scénique parfaitement au point, c’est juste brillant, puissant ambitieux, visuellement impressionnant, renvoyant les gimmicks et trucs de Gallagher au rang du musée du rock (dédicace aux fans de Manchester Fc etc….), là on est a un autre niveau.

Impression donc mitigé, mais les festivals c’est toujours particuliers, mélange des genres et des fans, concerts plus courts. Mais je ne suis pas certains que Coachella et son vernis écolo fasse beaucoup mieux. Le sentiment que notre generation a perverti le truc, qu’il est temps de renverser la table, je suis certain qu’il existe quelque part une jeunesse qui ne pense pas qu’à consommer ou de savoir si Kardachiant a craqué la robe de Maryline avec son gros cul (la news de la semaine sur les réseaux). Ils valent mieux que ce qu’on leur propose.

Brewster

Moi non plus
Citation de brewster le 25 juin 2022, 12 h 29 min

De retour de Lisbonne….avec le Covid dans les bagages, le Foo Fighters devaient etre le must de cette 1ere journée du festival, décommandés pour les raisons que l’on sait, remplacés sur le fil par Muse.

Je suis clairement perplexe sur ce type de festival totalement phagocyté par la pub, les a cotés, la scene étant entourée de stands multiples, BNP Paribas, la vache qui rit, 7up et autres antinomies.

Un groupe star du rock portugais ouvre le bal, public cool, on a pas les habituels poivrot fouteurs de merde, comme aux vielles charrues, alcoolisés, bousculant la foule (à 10 euros la pinte c’est plus dure de s’alcooliser), là c’est une ambiance paisible, presque bucolique, sous un soleil clement, il fait 24 alors que Nantes est sous un soleil de plomb à 40. Concert court 1H, debutant…mazette à 17:00, avec Muse annoncé….a 23:00. On se retrouve dans une sorte de Disney land du rock, ou entre des concerts courts, il faut laisser le public consommer et se balader dans le park land. La musique est devenue une sorte de prétexte. Puis arrive Liam Gallagher, fidèle a lui même, hargneux, accrocheur avec quelques fans de l’avant scene, sans trop comprendre la situation joute verbale répétée, il est pas content, mais il fonctionne a ca on le sait. J’ai bien aimé et venait un peu pour lui après les Foo fighters, mais 1H c’est court, surtout que 4 groupes programmés, y avait la place pour leur laisser au moins 1H30 chacun, en debutant à 15h00. Liam s’en agace d’ailleurs évoquant un type en coulisse avec une grosse montre. Et la moment de disgrace, à la fin de son concert, Uber Eats envoie ses ballons, 7 au total, dans la foule, qui idiote au lieu de les crever au plus vite (mais qui fume aujourd’hui ?) s’en amuse. Ou est le rock n roll la dedans. D’autant plus qu’une tyrolienne passe devant la scene, toutes les minutes un gus jambes écartés passe en hauteur devant la scene, sauf lors du passage de Gallagher qui a du obtenir de haute lutte l’arrêt de ce cirque, qui reprendra plus tard lors du passage de The National, toujours impeccable…qui pousse le show à 1H15, On a pas du les prévenir, d’ailleurs on voit sur un écran un membre du staff venir prévenir le batteur taiseux du groupe, qu’il va falloir penser a conclure.

Puis vient le moment final de Muse, et la je suis scotché. Jamais été fan du groupe, mais ils dégagent une telle énergie, sur un virage ces derniers temps si j’ai bien compris, métal, la voix impeccable, le jeu scénique parfaitement au point, c’est juste brillant, puissant ambitieux, visuellement impressionnant, renvoyant les gimmicks et trucs de Gallagher au rang du musée du rock (dédicace aux fans de Manchester Fc etc….), là on est a un autre niveau.

Impression donc mitigé, mais les festivals c’est toujours particuliers, mélange des genres et des fans, concerts plus courts. Mais je ne suis pas certains que Coachella et son vernis écolo fasse beaucoup mieux. Le sentiment que notre generation a perverti le truc, qu’il est temps de renverser la table, je suis certain qu’il existe quelque part une jeunesse qui ne pense pas qu’à consommer ou de savoir si Kardachiant a craqué la robe de Maryline avec son gros cul (la news de la semaine sur les réseaux). Ils valent mieux que ce qu’on leur propose.

Brewster

Il y a tellement à dire sur ce qu’est devenue « l’industrie du spectacle », Brewster!
C’est juste atroce.
Tous rachetés par des fonds de pension, ces mégas festivals ou autres salles de spectacles sont devenus comparables à des chaînes de TV. Du moins économiquement: comment faire rentrer un programme entre deux pubs.

Merci pour la lecture... 🙂

Hier sur France3 Auvergne Rhône-Alpes, un débat sur la survie des festivals avec la multiplication de ceux-ci à cause de la vente de CD qui ne rapporte plus rien, seuls les concerts permettent aux groupes de vivre en demandant des cachets exorbitants, d'où la PUB de partout.
Mais le système est en train de se casser la gueule, trop de festivals tue les festivals.

A lire...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ain/les-festivals-d-ete-sont-ils-trop-nombreux-2569116.html

Y a-t-il trop de festivals d'été ? A l'heure où l'inflation grignote le budget loisirs, certains événements doivent réduire la voilure, changer de ligne musicale ou même lâcher l'affaire. Petit bilan de situation dans l'Ain, où les festivals ont poussé comme des champignons ces dernières années.

Le silence règnera finalement sur les prochaines soirées de l’hippodrome de Divonne les Bains. C’est là que devait naître en juillet un nouveau festival avec 14 têtes d’affiche,  de Julien Doré à Sexion d’Assaut en passant par MC Solaar. Mais la fête est finie avant d’avoir commencé… Il faut dire que les 11 dates prévues étaient loin d’afficher complet, avec seulement 9000 réservations début juin.

« Le seuil de rentabilité, le point d’équilibre se situait à 28000 spectateurs. Pour un premier événement, il était vraiment trop dangereux de s’engager dans ce dernier mois, même si on sait que bien des réservations se font en dernière minute» déplore Emmanuel Visentin, organisateur du festival mort-né Ca va Divonne.

Les légendes de la musique pour le Printemps de Pérouges

Un effet présumé de l’inflation, avec des dépenses limitées pour les loisirs, surtout quand le fracas de la guerre résonne à l’est de l’Europe. Mais on peut se demander si les festivals d’été ne sont pas trop nombreux dans  l’Ain. Dans la catégorie pop-rock-variété, les propositions se bousculent, autour des géants installés. Comme  le Printemps de Pérouges qui va commencer et qui a fait évoluer sa ligne musicale en misant sur les légendes pour ne plus faire comme tout le monde.

« L’offre en effet est massive, il y a embouteillage, et pour tirer son épingle du jeu, il va peut-être falloir revoir les formats parce que l’économie de l’industrie musicale commence à plafonner » confirme la directrice du Printemps de Pérouges Marie Rigaud.

 

Des concerts plus intimistes pour Oyonnax

Pour être un bon millésime, le Printemps 2022 devra attirer au moins 60 000 spectateurs sur le pré. En comparaison, le festival Oh Bugey ! d’Oyonnax fait figure de concert privé : à peine 5000 personnes par soirée dans un parc de la ville et des places à 35 euros. Au programme cette année Cœur de Pirate, Kyo et Jérémy Frérot.

Thierry Decullier, organisateur du festival, ne cache pas que le nerf de la guerre est difficile à trouver. « Les partenariats publics représentent 30%, les partenariats privés 30%, et le reste c’est la billetterie donc il faut quand même ramer pour trouver l’argent. Surtout après deux ans de Covid. »

Avec la multiplication des festivals, les parts du gâteau des subventions et des partenariats fondent à vue d’oeil. Le risque, c’est de n’avoir que les miettes et de ne pas pouvoir se payer les artistes du moment.

« On essaie de faire baisser les cachets mais d’année en année les artistes vendent de moins en moins de disques et pour compenser, ils se rattrapent sur les cachets de concert » déplore Laurent Righetti programmateur d’Oh Bugey !

Avec un budget de 250 000 euros il sait qu’il ne pourra jamais s’offrir un Stromae à 500 000. Mais il reste fier d’une affiche qui fait la part belle aux découvertes.

Sollicité par une municipalité du sud ouest pour proposer, construire et pérenniser un RV musical annuel dans une arène de 6000 places, j’ai eu l’occasion de me frotter à une réalité qui m’était inconnue jusqu’alors.
Réalité apparue récemment, avec le développement de l’industrie du spectacle et le rachat des festivals (rock en Seine, les eurockeénnes, les Franco’s etc etc…) par des fond de pension ou autres sommités financières dont le but premier n’est que de faire du pognon.
soyons clair: tout le monde veut « faire du pognon » lorsqu’il monte un événement. En tout cas ne pas en perdre. Histoire de continuer à pouvoir vivre et bosser.
Mais l’apparition puis le développement de ces carnivores, l’abandon, souvent pour raison de lassitude et simplement pour passer à autre chose, par les créateurs des festivals, a mis ce secteur de l’industrie dans un concept financier intenable pour « l’aventure ».
Le projet que nous avons présenté était solide, et solidement arrimé et porté par une structure artistique ayant pignon sur rue, identifiable par ses succès, et prête à perdre de l’argent en année 1 et 2 pour pérenniser l’événement et espérer gagner l’équilibre en année 3. Pas un projet de bozo donc.
En gros, pour résumer…le créneau central est tenu par une dizaine de festivals. Ils se partagent le gâteau sur la base d’un plateau bankable d’une quinzaine d’artistes. Toujours les mêmes. En exclu. Avec impossibilité et interdiction pour eux de se produire dans un rayon géographique proche du lieu du festival dans la période pré et post événement pendant un certain temps.
C’est pour cela que chaque gros festival proposé peu ou prou la même affiche. Ceci pour les festivals catégorie 1. Les catégories 2 ont les restes des catégories 1. Ils mangent les miettes. Parfois assez goûteuses pour arriver à les nourrir. Les catégories 3, dont nous faisions parti, doivent faire preuve de beaucoup de prises de risques artistiques, d’une pertinence et d’une imagination créative importante pour construire une thématique suffisamment porteuse pour arriver à embrigader une municipalité (qui rêve de Stromae, Armanet ou qui sais Je qui passe à la TV) dans cette aventure. Sachant que pour construire un événement dont le prix des billets par soirée n’excède pas 30€, une jauge de 6000 ne suffit pas à se payer des têtes d’affiches réellement porteuses de sécurité, sans prendre des risques artistiques.
Donc pas de Stromae, pas de chocolat.
Notre affiche était sacrément belle et excitante. Vraiment! Et sans chi chi ni fausse modestie.
Mais rétorquée au final. Et le festival n’aura jamais lieu.

les festoches se battent pour se payer du Stromae....

ça fait dissonance cognitive chez moi

Citation de phil le 1 juillet 2022, 14 h 30 min

les festoches se battent pour se payer du Stromae....

ça fait dissonance cognitive chez moi

Place aux jeunes, Phil 😉

Citation de cc rider le 1 juillet 2022, 15 h 41 min
Citation de phil le 1 juillet 2022, 14 h 30 min

les festoches se battent pour se payer du Stromae....

ça fait dissonance cognitive chez moi

Place aux jeunes, Phil 😉

oui tu as raison.....

 

merci pour la lecture.

Par chez moi les "Rhynoferock" annulé faute des réservations suffisante pour rentabiliser l'évènement, organisé par de bénévoles.

Erreur de casting (Biolay, Roussel, Christophe Maé, Hoshi... en tète d'affiche peut être  pas très rock...) ou pas, mais ce "petit" festival a aussi du plomb dans l'aile.

Citation de outlawpedro le 2 juillet 2022, 9 h 20 min

merci pour la lecture.

Par chez moi les "Rhynoferock" annulé faute des réservations suffisante pour rentabiliser l'évènement, organisé par de bénévoles.

Erreur de casting (Biolay, Roussel, Christophe Maé, Hoshi... en tète d'affiche peut être  pas très rock...) ou pas, mais ce "petit" festival a aussi du plomb dans l'aile.

Catégorie 2…ils mangent les miettes

La trottinette a remplacé la Harley :))

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