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Springsteen dans la presse
Je trouve que, aussi bien par De Caunes que par le Rolling Stone français, Springsteen est desservi par ces journalistes-fans qui se contentent d'étaler leur adoration sans aucun talent d'écriture, sans angle dans leur papiers ni leurs interviews… des publications purement au service de la promo et qui me tombent des yeux et des oreilles. Les émissions de De Caunes sont ultra fadasses, et les articles du Rolling Stone (pas seulement ceux consacrées au Boss) sont du niveau d'un mauvais fanzine. C'est pas bon du tout. Rock & Folk reste le seul canard de rock correctement écrit mais il ne parle pas de Springsteen, peut-être parce que ça ne parle plus à grand monde.
Ben si Rock et Folk parle de Springsteen (voir l'article posté par CC).
Je suis chafouin. R&F ne s'intéresse qu'à minima à Springsteen (dans la période "récente"). A certaine époque, il est assez clair que cela tenait au fait que le sujet intéressait fort peu le rédac' chef à la manœuvre.
Citation de Fabrice le 25 octobre 2019, 18 h 23 minBen si Rock et Folk parle de Springsteen (voir l'article posté par CC).
Je suis chafouin. R&F ne s'intéresse qu'à minima à Springsteen (dans la période "récente"). A certaine époque, il est assez clair que cela tenait au fait que le sujet intéressait fort peu le rédac' chef à la manœuvre.
je pense qu'il n'y avait pas que Springsteen a minima.... ben ça doit être pour ça qu'en tant que marin je rachète R&F depuis le changement de manœuvre à la barre... :))
Citation de Kyle William le 25 octobre 2019, 18 h 14 minJe trouve que, aussi bien par De Caunes que par le Rolling Stone français, Springsteen est desservi par ces journalistes-fans qui se contentent d'étaler leur adoration sans aucun talent d'écriture, sans angle dans leur papiers ni leurs interviews… des publications purement au service de la promo et qui me tombent des yeux et des oreilles. Les émissions de De Caunes sont ultra fadasses, et les articles du Rolling Stone (pas seulement ceux consacrées au Boss) sont du niveau d'un mauvais fanzine. C'est pas bon du tout. Rock & Folk reste le seul canard de rock correctement écrit mais il ne parle pas de Springsteen, peut-être parce que ça ne parle plus à grand monde.
Je ne lis plus tellement la critique rock. Je ne sais pas si c'est moi qui ai (mal) vieilli ou le genre lui-même, mais le fait est que la rock critique ne m'émeut plus tellement.
Mais de temps en temps, Laurent Chalumeau, sur son compte Facebook, nous donne son opinion sur l'actualité Springsteen. Et c'est foutrement bien écrit.
Voici un exemple (publié en statut public, je précise) :
" Bruce Springsteen ça ose tout. C’est même comme ça qu’il l’est devenu. Et qu’on le reconnaît : excès, exhibitionnisme et excès DANS l’exhibition d’un amour/haine de soi chaque fois démesuré. « Western stars – le film » propose donc de la self-kiffance à faire juter Kim Jong-un dans son pyjama, des affichages d’harmonie conjugale surjouée assez windsoriens, tricotés avec des exercices d’auto-flagellation candides et tocs, tous étranges, dérangeants mais tellement springsteeniens. Depuis 50 ans, si on n’est pas fugacement gêné, c’est que ce n’est pas du Springsteen. C’est un tout. La malaise ponctuel est le prix de la transe.
Exécution « live » des chansons de son dernier album entrelacée de clipounets censés contextualiser, ce film est le caprice d’un homme visiblement décidé à ne plus rien se refuser : je me déguise en Marlboro Man, j’accumule les bijoux navajo comme une vieille pédale. Je me fais teindre crins et sourcils par le même visagiste que Jack Lang. Botoxer par le médecin de madame. J’enregistre un chef d’œuvre à 69 ans. Tout comme ça me chante et qui m’idolâtre me suive.
Tout ce qui est musical dans le film est juste bouleversant. Joués dans l’ordre, les chapitres de l’album étirent leurs muscles, épiques et introspectifs à la fois. Grammaticalement, la mythomanie western fonctionne à plein : le désert alterne le métaphorique et le littéral, le grand espace est intime, l’accoutrement cow boy, craquant et dérisoire, sauve la face d’une virilité faillible et fautive (roué, le film se clôt sur une superbe reprise du « cow boy de pacotille » de Glenn Campbell).
Les explications de texte permettront à chacun de tester son taux d’accoutumance/vulnérabilité aux simagrées du vieux roublard. La musique, elle, est médusante. On se laisse prendre en otage par l’émotion, tout syndrome de Stockholm assumé. Plein de gens s’adorent. Plein de gens se mettent en scène. Springsteen est le seul à le faire façon aussi jouissive à regarder et écouter. Forever Boss." (L. Chalumeau, sur Facebook)
Merci de nous avoir signalé la page facebook de L. Chalumeau.
Je regardais ces conseils littéraires qui ont l'air d'excellente facture (à en juger par ceux que j'ai lu et en imaginant que les autres sont de la même eau).
Je ne lis pas la rock critique comme une rock critique, mais comme une source d’information sur l’actualité des sorties. Parmis d’autres sources d’actualités. Ça fait longtemps, comme le dit Nicco, qu’elle ne m'émeut pas ou plus, mais peu importe, elle fait partie des dizaines de sources auxquelles je suis attentif qui me permettent de savoir que tel ou tel disque ou réédition est sortie. Dans r&f (que j’achète depuis mmmmhhh...45 ans et que j’espère pouvoir acheter pendant au moins 45 ans encore!), je me précipite , pour commencer, à la rubrique des rééditions puis celle des sorties. Juste pour savoir. Il m’arrive de trouver plaisant et même intéressant des articles, d'être surpris encore parfois, et puis d’autres beaucoup moins. Parfois ça m’énerve, parfois ça me fait sourire, parfois je trouve ca bien écrit, parfois carrément pas. Mais ça me gaverait sévère de ne plus pouvoir aller au kiosque m’acheter mon R&f, qu’il parle de Bruce, du pape ou de qui que ce soit. Juste parce que c’est un foutu fun que je m’accorde chaque mois.
Je continue d'y être abonné, plus par habitude et tradition que par réel intérêt et aussi parce que c'est le magazine rock généraliste qui reste en France (ROLLING STONE est à mon sens sur un autre créneau).
Je commence également par lire la rubrique des rééditions (au moins on est loin du consensus mou à la Michel DRUCKER).
Comme écrit CC RIDER, il y a du bien et du pas bien.
La presse anglaise est bien plus intéressante et diversifiée.
Idem pour moi, abonné à R&F. Je suis toujours curieux de découvrir le sommaire de chaque mois. Je trouve que l'après Manoeuvre est bien géré. Je commence souvent également par les rééditions...
Idem, je trouve même que le magazine a trouvé un nouvel élan avec le départ de Manoeuvre.
Citation de Fabrice le 29 octobre 2019, 0 h 44 minMerci de nous avoir signalé la page facebook de L. Chalumeau.
Je regardais ces conseils littéraires qui ont l'air d'excellente facture (à en juger par ceux que j'ai lu et en imaginant que les autres sont de la même eau).
je t'en prie. Oui, Chalumeau est un lecteur enthousiaste qui donne envie de lire les livres qu'il a aimé. Comme avant, avec les disques.
Puisqu'on est sur le thème de Rock & Folk, je suis sûr qu'il y en a qui se souviennent que le rédacteur en chef durant les années 80 s'appelait Philippe Leblond.
Il avait une bonne plume et c'était sans doute le plus enthousiaste sur Springsteen de toute la bande. Quand Chalumeau avait attaqué la tournée TOL, Leblond avait pris la défense du Boss avec un article titré "B.S. I love you". C'est aussi Leblond qui avait signé la critique de l'album BITUSA, sur un article de 3 ou 4 pages.
Je ne sais pas ce que Leblond est devenu, je ne trouve rien sur Internet. Quelqu'un sait ?