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Springsteen /vs Trump

Citation de arizona le 19 mai 2025, 22 h 51 minHello je crée ce topic car quand même ça va loin. Suite aux prises de parole de Bruce à Manchester Trump le menace directement’ de représailles à son retour. Vous en pensez quoi ?
Hello je crée ce topic car quand même ça va loin. Suite aux prises de parole de Bruce à Manchester Trump le menace directement’ de représailles à son retour. Vous en pensez quoi ?

Citation de Kyle William le 19 mai 2025, 23 h 29 minJe pense qu'on a encore rien vu en ce qui concerne Trump et les conséquences de son mandat sur les usa et le monde. Comme je le disais dans l'autre topic, je trouve Bruce bien isolé, à oser s'en prendre à Trump dans le show-business. Dans le cinéma pareil, à part De Niro, personne ou presque ne moufte. Les nouvelles générations d'artistes américains me font un peu honte pour l'instant, à vrai dire. Bruce va probablement continuer son speech anti-Trump pendant tous les concerts de la tournée européenne. Ce qui va se passer ensuite, impossible de le prévoir. Je vois mal Trump oser s'en prendre ouvertement à Bruce ou sa famille, par le biais d'une inculpation, d'un contrôle fiscal, d'une petite visite du FBI, mais par contre, il faut se méfier des plus excités des militants trumpistes. On vit une situation inédite. Quand Springsteen ou d'autres critiquaient Reagan ou Bush autrefois, le Parti Républicain était un parti conservateur "normal". Aujourd'hui, on est chez les fous.
Je pense qu'on a encore rien vu en ce qui concerne Trump et les conséquences de son mandat sur les usa et le monde. Comme je le disais dans l'autre topic, je trouve Bruce bien isolé, à oser s'en prendre à Trump dans le show-business. Dans le cinéma pareil, à part De Niro, personne ou presque ne moufte. Les nouvelles générations d'artistes américains me font un peu honte pour l'instant, à vrai dire. Bruce va probablement continuer son speech anti-Trump pendant tous les concerts de la tournée européenne. Ce qui va se passer ensuite, impossible de le prévoir. Je vois mal Trump oser s'en prendre ouvertement à Bruce ou sa famille, par le biais d'une inculpation, d'un contrôle fiscal, d'une petite visite du FBI, mais par contre, il faut se méfier des plus excités des militants trumpistes. On vit une situation inédite. Quand Springsteen ou d'autres critiquaient Reagan ou Bush autrefois, le Parti Républicain était un parti conservateur "normal". Aujourd'hui, on est chez les fous.
Citation de tofenko le 20 mai 2025, 7 h 32 minNeil Young a apporté son soutien à Bruce et l’a remercié par un communiqué sur son site. Eddie Vedder a repris My City of Ruins, Tom Morello est lui aussi remonté comme une pendule. Mais ils n’ont pas l’impact de Springsteen ou De Niro c’est sûr. Et comme le dit Kyle, on n’a encore rien vu. Difficile de prévoir l’imprévisible, ce type est totalement malade…
En tout cas, Bruce est dans son rôle, je trouve. Dommage qu’il ne soit pas aussi cohérent quand il s’agit de Dynamic pricing 😉alors que ce type de combat est nettement moins dangereux. Au moins on ne lui reprochera pas d’être opportuniste…
Neil Young a apporté son soutien à Bruce et l’a remercié par un communiqué sur son site. Eddie Vedder a repris My City of Ruins, Tom Morello est lui aussi remonté comme une pendule. Mais ils n’ont pas l’impact de Springsteen ou De Niro c’est sûr. Et comme le dit Kyle, on n’a encore rien vu. Difficile de prévoir l’imprévisible, ce type est totalement malade…
En tout cas, Bruce est dans son rôle, je trouve. Dommage qu’il ne soit pas aussi cohérent quand il s’agit de Dynamic pricing 😉alors que ce type de combat est nettement moins dangereux. Au moins on ne lui reprochera pas d’être opportuniste…

Citation de nicco2 le 20 mai 2025, 8 h 19 minJe pense que Springsteen a RAISON de faire ce qu'il fait. Et je pense que le fait même qu'on s'interroge sur les possibles conséquences de cet engagement pour Springsteen, non pas des conséquences commerciales mais des conséquences de ce qu'il faut bien appeler une vengeance politique, montre que Springsteen a raison.
Il va sans dire que je préfèrerais de loin vivre en des temps moins dangereux, pour reprendre le mot de Springsteen. Mais ces temps sont là, et je me réjouis que Springsteen prenne ses responsabilités et que nous puissions en profiter en Europe, par les hasards du calendrier et d'une extinction de voix de l'année dernière. Je le soutiens à 200%.
J'écarte les arguments "artistiques", ce n'est je sujet du topic, mais tout va bien de côté là aussi. Confirmation à Lille et Prague en ce qui me concerne.
Je pense que Springsteen a RAISON de faire ce qu'il fait. Et je pense que le fait même qu'on s'interroge sur les possibles conséquences de cet engagement pour Springsteen, non pas des conséquences commerciales mais des conséquences de ce qu'il faut bien appeler une vengeance politique, montre que Springsteen a raison.
Il va sans dire que je préfèrerais de loin vivre en des temps moins dangereux, pour reprendre le mot de Springsteen. Mais ces temps sont là, et je me réjouis que Springsteen prenne ses responsabilités et que nous puissions en profiter en Europe, par les hasards du calendrier et d'une extinction de voix de l'année dernière. Je le soutiens à 200%.
J'écarte les arguments "artistiques", ce n'est je sujet du topic, mais tout va bien de côté là aussi. Confirmation à Lille et Prague en ce qui me concerne.

Citation de Vax le 20 mai 2025, 8 h 47 minLa chronique de France Inter - audio sur le site
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-bo-du-monde/la-bo-du-monde-du-lundi-19-mai-2025-3446203
Bruce Springsteen en mission commando contre Donald Trump
On savait Bruce Springsteen très engagé contre Donald Trump. Le Boss va encore plus loin avec sa nouvelle tournée européenne, conçue comme une véritable tribune politique. Une prise de position qui irrite le président américain, et qui divise aussi ses fans.
Bruce Springsteen avait prévenu, il avait des choses à dire sur l’état de son pays et entendait bien les partager sur scène à l’occasion de sa nouvelle tournée en Europe. Il a tenu parole dès l’ouverture du show inaugural à Manchester, avec un discours de cinq minutes adressé à la foule avant même de jouer la moindre note.« Mon pays, cette Amérique que j’aime, sur laquelle j’ai écrit, cette Amérique qui symbolise l’espoir et la liberté depuis deux siècles et demi, est actuellement entre les mains d’une administration corrompue, incompétente et perfide » a notamment lancé le Boss sur un ton grave et solennel.
Pour appuyer le propos, Bruce Springsteen a concocté une setlist quasi thématique, qui devrait l’accompagner sur l’ensemble de sa tournée – qui passera par Lille (24 et 27 mai) et Marseille (31 mai). Lui qui aime puiser à loisir dans son vaste répertoire pour varier les plaisirs a sélectionné pour l’occasion quelques uns des titres les plus sombres ou engagés de sa carrière : Youngstown, Murder Incorporated, Long Walk Home, My City Of Ruins, ou encore une rare reprise de Chimes Of Freedom, une protest-song de Bob Dylan datant de 1964. Quant aux classiques Born in The USA, The Promised Land ou Darkness On The Edge Of Town, ils prennent une connotation particulière à la lumière de la situation actuelle.
La réaction de Donald Trump ne s’est pas faite attendre. Au lendemain du concert, le locataire de la Maison Blanche s’est fendu d’un long message rageur sur son réseau Truth Social, où il traite le chanteur de « vieux pruneau desséché » qui ferait mieux « de la fermer » ! Visiblement très agacé, le président américain va désormais jusqu’à réclamer une enquête pour déterminer si Springsteen n’aurait pas monnayé son soutien à Kamala Harris pendant la dernière campagne électorale.
Si le président américain s’est empressé de réagir, c’est peut-être parce que Bruce Springsteen incarne quelque chose de bien particulier pour son électorat. Même si le rockeur du New Jersey est engagé de longue date côté démocrate – il avait soutenu Barack Obama et Joe Biden avant Kamala Harris – il reste très apprécié dans l’Amérique Blanche des classes moyennes et populaires, cœur de l’Amérique trumpiste, où sa musique trouve encore un écho incomparable. Pourquoi ? Parce que, mieux que quiconque, Springsteen a su raconter dans ses chansons l’Amérique des sans-grades et des travailleurs, de Born To Run à The River en passant par The Ghost Of Tom Joad. Et que dire du fameux Born In The USA, cet énorme succès des années 80, récupéré à l’époque par la droite américaine qui a voulu y voir un hymne à la gloire d’une Amérique triomphante, alors que c’était une chanson sur les vétérans du Vietnam et leurs traumatismes ?
On pourrait se dire que Bruce Springsteen est dans son rôle en endossant le costume de VRP des anti-Trump. Pourtant, ce départ en croisade ne fait pas l’unanimité chez les fans. Certains s’interrogent : le Boss n’en ferait-il pas trop avec ses discours à rallonge et son choix de chansons un peu plombant, là où les fans veulent avant tout faire la fête et en avoir pour leur argent ? Tout cela ne risque-t-il pas d’être contre-productif, de diviser son public à l’image d’une société américaine déjà déchirée ? Et surtout, qui pourrait croire que les prises de parole d’un chanteur – même aussi populaire – feront bouger les lignes ?
Le chanteur sait pertinemment qu’il ne changera pas fondamentalement le cours des choses avec ses discours sur scène. Mais ce départ en « mission commando » lui ressemble. Ce n’est que la suite logique d’un engagement et d’une foi éternelle dans le rêve américain, ce rêve que Springsteen estime aujourd’hui menacé par les coups de boutoir de l'administration Trump, sa politique erratique et sa dérive autoritaire.
Cyril Sauvageot
La chronique de France Inter - audio sur le site
Bruce Springsteen en mission commando contre Donald Trump
On savait Bruce Springsteen très engagé contre Donald Trump. Le Boss va encore plus loin avec sa nouvelle tournée européenne, conçue comme une véritable tribune politique. Une prise de position qui irrite le président américain, et qui divise aussi ses fans.
Bruce Springsteen avait prévenu, il avait des choses à dire sur l’état de son pays et entendait bien les partager sur scène à l’occasion de sa nouvelle tournée en Europe. Il a tenu parole dès l’ouverture du show inaugural à Manchester, avec un discours de cinq minutes adressé à la foule avant même de jouer la moindre note.« Mon pays, cette Amérique que j’aime, sur laquelle j’ai écrit, cette Amérique qui symbolise l’espoir et la liberté depuis deux siècles et demi, est actuellement entre les mains d’une administration corrompue, incompétente et perfide » a notamment lancé le Boss sur un ton grave et solennel.
Pour appuyer le propos, Bruce Springsteen a concocté une setlist quasi thématique, qui devrait l’accompagner sur l’ensemble de sa tournée – qui passera par Lille (24 et 27 mai) et Marseille (31 mai). Lui qui aime puiser à loisir dans son vaste répertoire pour varier les plaisirs a sélectionné pour l’occasion quelques uns des titres les plus sombres ou engagés de sa carrière : Youngstown, Murder Incorporated, Long Walk Home, My City Of Ruins, ou encore une rare reprise de Chimes Of Freedom, une protest-song de Bob Dylan datant de 1964. Quant aux classiques Born in The USA, The Promised Land ou Darkness On The Edge Of Town, ils prennent une connotation particulière à la lumière de la situation actuelle.
La réaction de Donald Trump ne s’est pas faite attendre. Au lendemain du concert, le locataire de la Maison Blanche s’est fendu d’un long message rageur sur son réseau Truth Social, où il traite le chanteur de « vieux pruneau desséché » qui ferait mieux « de la fermer » ! Visiblement très agacé, le président américain va désormais jusqu’à réclamer une enquête pour déterminer si Springsteen n’aurait pas monnayé son soutien à Kamala Harris pendant la dernière campagne électorale.
Si le président américain s’est empressé de réagir, c’est peut-être parce que Bruce Springsteen incarne quelque chose de bien particulier pour son électorat. Même si le rockeur du New Jersey est engagé de longue date côté démocrate – il avait soutenu Barack Obama et Joe Biden avant Kamala Harris – il reste très apprécié dans l’Amérique Blanche des classes moyennes et populaires, cœur de l’Amérique trumpiste, où sa musique trouve encore un écho incomparable. Pourquoi ? Parce que, mieux que quiconque, Springsteen a su raconter dans ses chansons l’Amérique des sans-grades et des travailleurs, de Born To Run à The River en passant par The Ghost Of Tom Joad. Et que dire du fameux Born In The USA, cet énorme succès des années 80, récupéré à l’époque par la droite américaine qui a voulu y voir un hymne à la gloire d’une Amérique triomphante, alors que c’était une chanson sur les vétérans du Vietnam et leurs traumatismes ?
On pourrait se dire que Bruce Springsteen est dans son rôle en endossant le costume de VRP des anti-Trump. Pourtant, ce départ en croisade ne fait pas l’unanimité chez les fans. Certains s’interrogent : le Boss n’en ferait-il pas trop avec ses discours à rallonge et son choix de chansons un peu plombant, là où les fans veulent avant tout faire la fête et en avoir pour leur argent ? Tout cela ne risque-t-il pas d’être contre-productif, de diviser son public à l’image d’une société américaine déjà déchirée ? Et surtout, qui pourrait croire que les prises de parole d’un chanteur – même aussi populaire – feront bouger les lignes ?
Le chanteur sait pertinemment qu’il ne changera pas fondamentalement le cours des choses avec ses discours sur scène. Mais ce départ en « mission commando » lui ressemble. Ce n’est que la suite logique d’un engagement et d’une foi éternelle dans le rêve américain, ce rêve que Springsteen estime aujourd’hui menacé par les coups de boutoir de l'administration Trump, sa politique erratique et sa dérive autoritaire.
Cyril Sauvageot

Citation de nanou56 le 20 mai 2025, 10 h 44 minBien sûr qu’il est parfaitement dans son droit et dans son rôle, celui qu’il a toujours choisi. Ce serait mal le connaître de s’en étonner. Perso, je n’ai rien contre le retour de certains titres « sombres ». Mais, comme Kyle, je crains qu’un de ces décérébrés ne s’en prenne à lui. Quand on est capable de prendre le Capitole d’assaut, on n’a pas de scrupule à flinguer un « ennemi de la nation » désigné par le « chef suprême ».
Bien sûr qu’il est parfaitement dans son droit et dans son rôle, celui qu’il a toujours choisi. Ce serait mal le connaître de s’en étonner. Perso, je n’ai rien contre le retour de certains titres « sombres ». Mais, comme Kyle, je crains qu’un de ces décérébrés ne s’en prenne à lui. Quand on est capable de prendre le Capitole d’assaut, on n’a pas de scrupule à flinguer un « ennemi de la nation » désigné par le « chef suprême ».
Citation de arizojp le 20 mai 2025, 10 h 49 minJ'ai déjà posté hier des cartoons de dessinateurs de presse dans le topic de Manchester. En voici d'autres, probablement pas les derniers. En France, ces dessins quotidiens sont en train de disparaître dans notre presse. Ils restent très présents aux Etats-Unis.
Un a été publié par un média républicain. A vous de devinez lequel.
Le dernier est français ("La Dépêche du Midi") :
J'ai déjà posté hier des cartoons de dessinateurs de presse dans le topic de Manchester. En voici d'autres, probablement pas les derniers. En France, ces dessins quotidiens sont en train de disparaître dans notre presse. Ils restent très présents aux Etats-Unis.
Un a été publié par un média républicain. A vous de devinez lequel.
Le dernier est français ("La Dépêche du Midi") :

Citation de thierry69 le 20 mai 2025, 23 h 50 minDire que l'administration Trump est corrompue, je veux bien.
mais que dire des démocrates alors !
Dire que l'administration Trump est corrompue, je veux bien.
mais que dire des démocrates alors !