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Sondage et Impressions The Ghost Of Tom Joad
Citation de Marc le 28 février 2022, 11 h 35 minFinalement et contrairement à ce que j'ai dit dans le Topic Human Touch voici un petit dernier avant l'Hibernation.
Le 1er album intimiste (et je pense un des plus encensés par la critique) ça mérite bien encore un petit effort pour aujourd'hui non ?
Lien vers les Infos de l'Album : Infos Album GOTJ
Finalement et contrairement à ce que j'ai dit dans le Topic Human Touch voici un petit dernier avant l'Hibernation.
Le 1er album intimiste (et je pense un des plus encensés par la critique) ça mérite bien encore un petit effort pour aujourd'hui non ?
Lien vers les Infos de l'Album : Infos Album GOTJ
Citation de cc rider le 1 mars 2022, 9 h 32 minDe mon point de vue (rapport à ma relation avec la musique du boss à ce moment là), l’album était en timing parfait pour me remettre à cheval (yepee!).
J’étais resté très dubitatif sur la doublette HT et LT, et la tournée qui avait suivi. Pour moi le boss avait perdu le mojo.
Il ramait entre fin du E Street et relance.
Il se passait beaucoup de choses dans les environs musicaux pendant cette période.
Le Hip hop et la redécouverte de la musique noire, le rock anglais, l’émergence grand public de l’électro, le trip hop , la scène rock de Seattle…bref beaucoup de choses qui (me) rendaient l’approche prod de la musique du boss relativement datée soudainement.
Je trouvais ses singles BO ( Missing, Philadelphia ou Dead Man) particulièrement super bons, pertinents artistiquement aussi, avec entre autre une production pour « Missing » et « Streets » vraiment évolutive, sans trahir en rien l’âme du song writer.
Le « Greatest Hits » paru en 95 proposait bien 4 titres du E Street, mais c’était juste un rassurant retour vers le passé.
La perception que j’avais de la carrière du boss à ce moment là, était qu’il était certes libre, mais n’allait pas au bout de cette liberté. Je m’étais un chouïa détaché du « Classic rock » qu’il représentait, et commençais à regarder sa carrière dans le rétroviseur.
Alors « tGoTJ » fut une divine surprise pour moi.
D’une part à cause de sa simple qualité artistique (a mon avis il contient quelques une des plus belles chansons jamais écrites par le boss), son atmosphère unique, ce souffle entre puissance et recueillement intime, sa production et la subtilité des arrangements, mais aussi car il répondait à une des pistes qui m’excitait le plus de pouvoir explorer dans ce qu’il était à même de proposer un jour: en solo.
Résidus d’une envie née des moments acoustiques lors de la tournée 88, ou de son escapade (pour deux titres) dans « Folkways », l’album hommage à la musique de Leadbelly et Woody Guthrie, que je trouvais top. Bref…le boss en solo sans la lourdeur des bagages que représentait le fait de courir après du « E Street » sans le « E Street ». Bingo! Pour moi en tout cas. Album à part, comme « Nebraska » certes, mais totalement différent bien sûr. Avec le plaisir en plus, de pouvoir remplir un autre rêve lorsqu’il nous a été donné l’occasion de le voir en tournée dans des petites salles. Et de ce côté on avait été gâté avec la tournée Française. Si j’ai été déçu par la froideur des deux premières dates au Zénith (cette salle sait être frigorifique et n’est définitivement pas celle du boss), les deux dernières au Palais des Congrès m’avaient comblé. Et que dire de celle dans ma bonne vieille ville de Strasbourg, qui avait été l’occasion d’un moment unique de partage avec mon papa de ma passion pour le boss Rangée 5, face au micro, il avait été sérieusement impressionné et remué par la puissance et la force de l’interprète qu’il découvrait en face de lui. A quelques mètres.Quelle belle période dans la carrière du boss pour moi.
Je vénère cet album.
De mon point de vue (rapport à ma relation avec la musique du boss à ce moment là), l’album était en timing parfait pour me remettre à cheval (yepee!).
J’étais resté très dubitatif sur la doublette HT et LT, et la tournée qui avait suivi. Pour moi le boss avait perdu le mojo.
Il ramait entre fin du E Street et relance.
Il se passait beaucoup de choses dans les environs musicaux pendant cette période.
Le Hip hop et la redécouverte de la musique noire, le rock anglais, l’émergence grand public de l’électro, le trip hop , la scène rock de Seattle…bref beaucoup de choses qui (me) rendaient l’approche prod de la musique du boss relativement datée soudainement.
Je trouvais ses singles BO ( Missing, Philadelphia ou Dead Man) particulièrement super bons, pertinents artistiquement aussi, avec entre autre une production pour « Missing » et « Streets » vraiment évolutive, sans trahir en rien l’âme du song writer.
Le « Greatest Hits » paru en 95 proposait bien 4 titres du E Street, mais c’était juste un rassurant retour vers le passé.
La perception que j’avais de la carrière du boss à ce moment là, était qu’il était certes libre, mais n’allait pas au bout de cette liberté. Je m’étais un chouïa détaché du « Classic rock » qu’il représentait, et commençais à regarder sa carrière dans le rétroviseur.
Alors « tGoTJ » fut une divine surprise pour moi.
D’une part à cause de sa simple qualité artistique (a mon avis il contient quelques une des plus belles chansons jamais écrites par le boss), son atmosphère unique, ce souffle entre puissance et recueillement intime, sa production et la subtilité des arrangements, mais aussi car il répondait à une des pistes qui m’excitait le plus de pouvoir explorer dans ce qu’il était à même de proposer un jour: en solo.
Résidus d’une envie née des moments acoustiques lors de la tournée 88, ou de son escapade (pour deux titres) dans « Folkways », l’album hommage à la musique de Leadbelly et Woody Guthrie, que je trouvais top. Bref…le boss en solo sans la lourdeur des bagages que représentait le fait de courir après du « E Street » sans le « E Street ». Bingo! Pour moi en tout cas. Album à part, comme « Nebraska » certes, mais totalement différent bien sûr. Avec le plaisir en plus, de pouvoir remplir un autre rêve lorsqu’il nous a été donné l’occasion de le voir en tournée dans des petites salles. Et de ce côté on avait été gâté avec la tournée Française. Si j’ai été déçu par la froideur des deux premières dates au Zénith (cette salle sait être frigorifique et n’est définitivement pas celle du boss), les deux dernières au Palais des Congrès m’avaient comblé. Et que dire de celle dans ma bonne vieille ville de Strasbourg, qui avait été l’occasion d’un moment unique de partage avec mon papa de ma passion pour le boss Rangée 5, face au micro, il avait été sérieusement impressionné et remué par la puissance et la force de l’interprète qu’il découvrait en face de lui. A quelques mètres.
Quelle belle période dans la carrière du boss pour moi.
Je vénère cet album.
Citation de turnpike le 1 mars 2022, 11 h 22 minUn joli témoignage CC.
Mes premiers concerts du patron.
Très frustré par le concert au zénith : dernier rang, Bruce tout petit.
Par contre, premier rang au palais des Congrès avec mes parents et mon frangin.
Je vote pour Youngstown mais ça aurait pu être Tom Joad.
Un joli témoignage CC.
Mes premiers concerts du patron.
Très frustré par le concert au zénith : dernier rang, Bruce tout petit.
Par contre, premier rang au palais des Congrès avec mes parents et mon frangin.
Je vote pour Youngstown mais ça aurait pu être Tom Joad.
Citation de climbing_jo le 4 mars 2022, 17 h 25 minMerci pour cette très belle chronique CC.
Je place cet album très en haut de la pile. Bien sûr il s'éloigne des Born To Run, Darkness, The River.... Mais je le trouve magnifique. Tout en sobriété, Bruce nous a sorti ici des textes superbes et touchants. Il revisite une partie de l'histoire ancienne et récente de son pays, de ses immigrants de l'origine (et leur ruée vers l'Ouest) et de ses immigrants actuels (en tout cas des années 90). Dans son autobio, il raconte qu'il a beaucoup arpenté les routes et autoroutes de l'ouest américain pour affiner les chansons. Je trouve qu'il sort de cet album une force et une puissance toute particulière.
Mon regret... avoir raté la tournée (je n'ai pas vu l'annonce de la tournée ! Stupid guy !) J'aurai tant aimé voir un de ces concerts.
J'ai voté TGOTJ, mais ca aurait pu être Youngstown, Across The Border, Highway 29
Merci pour cette très belle chronique CC.
Je place cet album très en haut de la pile. Bien sûr il s'éloigne des Born To Run, Darkness, The River.... Mais je le trouve magnifique. Tout en sobriété, Bruce nous a sorti ici des textes superbes et touchants. Il revisite une partie de l'histoire ancienne et récente de son pays, de ses immigrants de l'origine (et leur ruée vers l'Ouest) et de ses immigrants actuels (en tout cas des années 90). Dans son autobio, il raconte qu'il a beaucoup arpenté les routes et autoroutes de l'ouest américain pour affiner les chansons. Je trouve qu'il sort de cet album une force et une puissance toute particulière.
Mon regret... avoir raté la tournée (je n'ai pas vu l'annonce de la tournée ! Stupid guy !) J'aurai tant aimé voir un de ces concerts.
J'ai voté TGOTJ, mais ca aurait pu être Youngstown, Across The Border, Highway 29
Citation de yvvan le 8 mars 2022, 8 h 41 minSpringsteen parlant moins de lui même, ou moins directement... de très jolies choses mais aussi quelques titres très austères dont la valeur réside plus dans les textes que la musique...
J'ai voté Youngstown mais ça aurait pu être Tom Joad, mais sans argument expliquant le choix
Springsteen parlant moins de lui même, ou moins directement... de très jolies choses mais aussi quelques titres très austères dont la valeur réside plus dans les textes que la musique...
J'ai voté Youngstown mais ça aurait pu être Tom Joad, mais sans argument expliquant le choix
Citation de Fabrice le 9 mars 2022, 16 h 41 minJ'ai apporté ma voix à Across The Border, qui est une des plus belles chansons de l'album (musicalement mais aussi pour la poésie de ces paroles). Les interprétations sur scène de ce titre était aussi remarquable et sans doute un peu moins sèche que pour d'autres titres.
J'ai apporté ma voix à Across The Border, qui est une des plus belles chansons de l'album (musicalement mais aussi pour la poésie de ces paroles). Les interprétations sur scène de ce titre était aussi remarquable et sans doute un peu moins sèche que pour d'autres titres.