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Western Stars : le film (sortie en octobre). Bande-annonce dispo ici
C'est de la même chose dont vous parlez tous les deux. C'est bien la B.O qui sort le 25 octobre.
J'espère que vous aurez l'opportunité d'aller voir le film sur grand écran en France (il y a déjà des sorties prévues aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, c'est-à-dire les deux seuls pays européens dans lesquels Blinded By The Light a eu un semblant de succès).
Ayant vu Western Stars (le film), je ne pense que l'on puisse qualifier cela de "live en studio" -même si la configuration n'est pas celle d'un concert "classique".
Pour ce qui est du disque : c'est un peu comme celui tiré de SOB. C'est dispensable mais ça peut-être sympa pour ceux qui ne pourront pas voir le film (et qui aime l'album).
wJ’irais le voir avec plaisir. Et j’aimerais sûrement beaucoup, puisque j’aime l’album. Mais boudiou que ça me dérange de voir que d’une sortie d’album “confidentiel” il faille faire un docu puis un live du docu. C’est juste que j’ai grandi dans un monde ou Bruce nous laissait que peu d’éléments, quelques très longs et bons entretiens de ci de la, et le reste du boulot, c’etait nous, auditeurs qui le faisions. Il y avait une belle part d’imaginaire à remplir, sans mode d’emploi. Depuis quelques années, il y a tout de même un travail forcéné a nous expliquer chaque étape.
Très honnêtement, je pense que la part d'imaginaire est toujours là. Aussi étrange que cela puisse paraître -ayant eu la chance de voir Ad Astra et Western Stars (le film)-, il m'a semblé que les deux films résonnaient l'un avec l'autre de façon beaucoup plus marquante qu'avec Once Upon A Time (le hasard fait que les deux personnages principaux soient interprétés par la même Brad Pitt).
Pathé Live sort le film le 28 novembre (et uniquement le 28 novembre)
Les places sont déjà en vente
https://www.cinemaspathegaumont.com/evenements/western-stars
Un petit extrait de la présentation au festival BFI de Londres.
Backstreets publie un très long compte rendu du weekend de Bruce à Londres, puisqu'il y a présenté Western Stars avec Thom Zimmy dans le cadre du BFI Festival.
Un entretien assez long dans le Washington Post :
Si l'album n'avait été soutenu par aucune promo (de la part de Springsteen) et aucun entretien, ce n'est pas le cas pour le film.
A venir côté français, un entretien pour RTL et un autre pour BFM TV (liste non exhaustive?).
A priori sortie en BR/DVD prévue (pour ceux qui n'ont pas la chance qu'il passe près de chez eux)
Maintenant qu’on est plus nombreux à l’avoir vu et peut être avoir un avis, on peut en causer?
Le truc est un genre d’ovni.
Enfin pour moi, car je n’avais jamais vu de film de ce genre.
Film est beaucoup dire d’ailleurs: un concert filmé dans une grange ou le boss joue les titres du dernier album, le tout entrecoupé de réflexions sur la vie, sa vie.
Des trucs très généraux, l’amour, la famille, les trahisons, les fêlures qu’on trimbale, le fait qu’il ait passé beaucoup de temps à se réparer et que grâce à la famille et a l’amour et aux copaings il va mieux.
Je suis content pour lui.
Même si ça m’a coûté 14€, franchement je suis content pour lui. 😉
Qu’il ait eu besoin, après un bouquin, une pièce à Broadway, de faire un film docu pour en parler reste un mystère pour moi. Mais c’est lui l’artiste. Pas moi...
Musicalement je reste sur mon sentiment premier, déjà exprimé lorsque j’ai découvert le live sorti il y a un mois: si j’aime beaucoup WS (l’album), le même en live n’a que peu d’intérêt.
Enfin, je trouve...
Les versions ne sont pas transcendées par la vie sur la route et le fait d’être malaxées chaque soir sur scène, ce qui est un des fondamentaux de l’histoire de chacune des chansons enregistrées par le boss depuis toujours.
Ça reste très sage et, pour moi, ces chansons n’ont pas assez de vécu pour qu’elles génèrent autre chose que leur intérêt initial.
Celui de l’album studio donc.
Après, avec beaucoup de tendresse et de recul, il y a quelque chose de très touchant à voir le boss avoir tout simplement 70 ans. L’assumer. Avec un côté vieux sage parfois un peu lourdaud, mais pas plus que mon tonton Émile.
Sauf que c’est vrai que l’Emile n’a jamais écrit « Born to Run ».
Il est beaucoup question de passé. Le propos est alors souligné par de nombreux petits stamps. Des films de famille et archives personnelles ou des images d’archives qui toutes évoquent un passé plus coloré, joyeux. Des fêtes foraines, des fêtes de famille...
Il est aussi question d’interrogations, de spiritualité, avec ces séquences lors desquelles ont voit le boss en voiture, à cheval, dans de grands espaces, ou au milieu de personnages croisés dans des bars.
Il y a les 2/3 références religieuses (spirituelles) devenues plus présentes dans les propos du boss depuis qu’il a choisi de plus se livrer.
Le présent et le futur se conjuguent aujourd’hui pour lui au jour après jour, louvoyant entre départs de proches perdus et temps qui passe.
Des sujets très généraux donc.
Des trucs qu’on vit tous.
C’est ce qui fait la « force » et la « faiblesse » de ce docu.
Ce côté simplement et basiquement universel.
Au final je trouve que si le film n’a rien d’exceptionnel, il se laisse regarder avec la tendresse due à l’âge et notre vécu avec le capitaine.
Mon sentiment est qu’il y a quelque chose de stagnant, gênant, un peu lourd (euphémisme) à devoir passer autant de temps a nous expliquer sa dépression et ses maux (comme s’il lui fallait trouver une aspérité dans son univers parfait).
Personnellement je n’ai aucunement « besoin » (dans le sens « je n’en ai pas envie ») de savoir autant de choses et de devoir passer autant de temps à connaître tout ça.
C’est très éloigné de ce que je pouvais imaginer entendre un jour de la part de celui dont la musique et les concerts m’accompagnent depuis plus de 40 ans.
Si le rock reste et demeure un truc qui peut faire vivre au quotidien notre énergie d’adolescents (parfois attardés), ceux qui ont occupé l’espace sonore de nos vies ont eu le choix de jouer l’éternelle jeunesse, ce qui peut virer au pathétique, ou de simplement assumer leur âge, sans filtre, avec honnêteté.
Ce qui peut tout autant virer au pathétique d’ailleurs.
Que celui qui détient la vérité ou la bonne attitude à ce propos, lève le doigt!
Après tout à chacun de nous de trouver la bonne fréquence ou attitude pour se démerder avec « l’avancée de l’âge »
Le boss a 70 ans.
Un âge auquel il pense devoir faire un bilan et livrer certaines choses plus intimes.
Avant de, je l’espère en tout cas, tourner cette (longue) page quelque peu autocentrée et repartir pour un (dernier?) tour plus léger...
merci de ce post