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Il y a 34 ans...un samedi de juin...
Citation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minC'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
A l'époque en 1985 la presse en France, qualifiait le BITUSA Tour comme "le plus grand show du monde", je me souviens avoir lu cela plusieurs fois. Et pourtant il y avait déjà et encore les Stones, Macca, Queen, U2, Prince, MJ et d'autres.
C'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
A l'époque en 1985 la presse en France, qualifiait le BITUSA Tour comme "le plus grand show du monde", je me souviens avoir lu cela plusieurs fois. Et pourtant il y avait déjà et encore les Stones, Macca, Queen, U2, Prince, MJ et d'autres.
Citation de Metalxiii le 30 juin 2019, 12 h 13 minJe n'y étais pas à celui-là.
En 1985, j'étais loin de tout ça, j'habitais encore à Casablanca et venait à peine de découvrir Springsteen grâce au clip de Dancing in the dark qui était sur une k7 vidéo enregistrée le soir du 31 décembre 1984 sur Antenne 2, qui avait dû faire le tour du lycée.
En ces temps préhistoriques, c'est à dire sans internet (Streaming et tout le bordel), Tv par satellite, minitel, etc., la musique circulait moins facilement.
On pouvait capter surtout le soir, les radios françaises périphériques comme on disait à l'époque (RTL, Europe 1, France Inter, Rmc , etc.) mais c'était encore le règne de Michel Sardou, Mireille Mathieu et consorts.
On avait aussi, sur la seule chaîne télé locale, un résumé de l'émission de variété de Michel Drucker (lui est toujours là), ça devait être Champs-Elysées .
Finalement, c'était bien cette époque, pas de réseaux sociaux, de portables, etc.
Je n'y étais pas à celui-là.
En 1985, j'étais loin de tout ça, j'habitais encore à Casablanca et venait à peine de découvrir Springsteen grâce au clip de Dancing in the dark qui était sur une k7 vidéo enregistrée le soir du 31 décembre 1984 sur Antenne 2, qui avait dû faire le tour du lycée.
En ces temps préhistoriques, c'est à dire sans internet (Streaming et tout le bordel), Tv par satellite, minitel, etc., la musique circulait moins facilement.
On pouvait capter surtout le soir, les radios françaises périphériques comme on disait à l'époque (RTL, Europe 1, France Inter, Rmc , etc.) mais c'était encore le règne de Michel Sardou, Mireille Mathieu et consorts.
On avait aussi, sur la seule chaîne télé locale, un résumé de l'émission de variété de Michel Drucker (lui est toujours là), ça devait être Champs-Elysées .
Finalement, c'était bien cette époque, pas de réseaux sociaux, de portables, etc.
Citation de phil le 30 juin 2019, 12 h 22 minCitation de cc rider le 30 juin 2019, 10 h 20 minCitation de phil le 30 juin 2019, 9 h 35 minCitation de Dallas WINSTON le 29 juin 2019, 21 h 06 minVenant de toi qui se couche tout simplement devant TOUT ce que sort Springsteen, c'est plutôt un compliment.
Moi j'ai accès aux smileys, mais je n'en mets pas volontairement
ha non j'ai pas du tout aimé le cirque seeger session !
Et à part ça, tu faisais quoi en juin 85?
bonne question
étant un poil plus jeune que certain ici, j'étais lycéen et je découvrais tout juste ma future idole des jeunes grâce aux enfants du rock avec un poto de mon âge qui partageait avec moi déjà 2 autres passions, la pêche et glander au lycée en faisant tout pour se marrer de rien
quel choc, quelle claque, impossible de vraiment passer à côté de cette puissance et ce charisme qui m'a tout de suite secoué les tripes
à cette époque j'étais encore plutôt dans le trip hard rock avec acdc, maiden, def lep, judas priest, bryan adams...... et forcément u2, simple minds et cure
j'étais donc plutôt conforme à ce qu'écoutaient une bonne partie de la jeunesse de cette époque
mais ma grande soeur m'avait déjà trainé avec ses potes à des concerts de dire straits que j'adorais mais au final il manquait un petit supplément de quelque chose chez ces gars là, police, trust et d'autres
pour en revenir au sujet donc le boss est rentré chez moi sur ma platine pour le première fois avec l'album born in the usa qui a tourné jusqu'à être usé de chez usé, matin, midi et soir, avec une nette préférence pour la face b, enchainement parfait de 6 titres
et très vite j'ai eu la chance de me lier grâce à la poste et oui autre époque je vous dis, avec des types qui proposaient des boots sur k7 (un certain JLV a fait rentré chez moi quelques pépites qui auront fini d'achever le travail commencé avec l'album, et si tu passes par là mon ami, encore merci !)
donc ces premières k7 se sont le show du alpine valley theatre de 84, celui qui débute par thunder road, pas fréquent sur ce tour
après ça et la découverte de tous ces titres méconnus pour moi, l'achat des autres albums a suivi en quelques semaines, d'abord nebraska puis la claque énorme de the river, et ensuite darkness, born to run et les 2 premiers pour finir
j'avais décidé de remonter dans le temps en fait et rétrospectivement je crois que c'était une riche idée
tout en me lançant dans une quête effréné aux boots qu'on me conseillait, en alternant les shows de 84/85 avec les grands classiques d'alors des tournées 78, 80/81
à chaque fois des découvertes
et à chaque fois le même frémissement
indescriptible, mais tellement bon et nécessaire
35 ans que ça dure
merci Bruce
Citation de cc rider le 30 juin 2019, 10 h 20 minCitation de phil le 30 juin 2019, 9 h 35 minCitation de Dallas WINSTON le 29 juin 2019, 21 h 06 minVenant de toi qui se couche tout simplement devant TOUT ce que sort Springsteen, c'est plutôt un compliment.
Moi j'ai accès aux smileys, mais je n'en mets pas volontairement
ha non j'ai pas du tout aimé le cirque seeger session !
Et à part ça, tu faisais quoi en juin 85?
bonne question
étant un poil plus jeune que certain ici, j'étais lycéen et je découvrais tout juste ma future idole des jeunes grâce aux enfants du rock avec un poto de mon âge qui partageait avec moi déjà 2 autres passions, la pêche et glander au lycée en faisant tout pour se marrer de rien
quel choc, quelle claque, impossible de vraiment passer à côté de cette puissance et ce charisme qui m'a tout de suite secoué les tripes
à cette époque j'étais encore plutôt dans le trip hard rock avec acdc, maiden, def lep, judas priest, bryan adams...... et forcément u2, simple minds et cure
j'étais donc plutôt conforme à ce qu'écoutaient une bonne partie de la jeunesse de cette époque
mais ma grande soeur m'avait déjà trainé avec ses potes à des concerts de dire straits que j'adorais mais au final il manquait un petit supplément de quelque chose chez ces gars là, police, trust et d'autres
pour en revenir au sujet donc le boss est rentré chez moi sur ma platine pour le première fois avec l'album born in the usa qui a tourné jusqu'à être usé de chez usé, matin, midi et soir, avec une nette préférence pour la face b, enchainement parfait de 6 titres
et très vite j'ai eu la chance de me lier grâce à la poste et oui autre époque je vous dis, avec des types qui proposaient des boots sur k7 (un certain JLV a fait rentré chez moi quelques pépites qui auront fini d'achever le travail commencé avec l'album, et si tu passes par là mon ami, encore merci !)
donc ces premières k7 se sont le show du alpine valley theatre de 84, celui qui débute par thunder road, pas fréquent sur ce tour
après ça et la découverte de tous ces titres méconnus pour moi, l'achat des autres albums a suivi en quelques semaines, d'abord nebraska puis la claque énorme de the river, et ensuite darkness, born to run et les 2 premiers pour finir
j'avais décidé de remonter dans le temps en fait et rétrospectivement je crois que c'était une riche idée
tout en me lançant dans une quête effréné aux boots qu'on me conseillait, en alternant les shows de 84/85 avec les grands classiques d'alors des tournées 78, 80/81
à chaque fois des découvertes
et à chaque fois le même frémissement
indescriptible, mais tellement bon et nécessaire
35 ans que ça dure
merci Bruce
Citation de cc rider le 30 juin 2019, 12 h 52 minCitation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minA l'époque en 1985 la presse en France, qualifiait le BITUSA Tour comme "le plus grand show du monde", je me souviens avoir lu cela plusieurs fois. Et pourtant il y avait déjà et encore les Stones, Macca, Queen, U2, Prince, MJ et d'autres.
Les premiers concerts open air en France dataient de 3/4 ans. Les Stones à Auteuil, Lyon on Nice en 81, Simon &Garfunkel et Bowie, toujours à Auteuil, ou Madonna à sceaux. Macca ne tournait pas, n’etait pas dans ses années les plus glorieuses, U2 pas encore (en stade), Jackson est venu plus tard (88), Prince faisait Bercy, bref...ça n’etait pas la norme.
la grande différence entre les Stones, S&G ou Bowie avant lui, est que Bruce a déboulé sur cette tournée avec un système son inédit qui venait d’etre conçu pour ce genre de concerts, et que du coup malgré le « gigantisme », le son était formidable.
Citation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minA l'époque en 1985 la presse en France, qualifiait le BITUSA Tour comme "le plus grand show du monde", je me souviens avoir lu cela plusieurs fois. Et pourtant il y avait déjà et encore les Stones, Macca, Queen, U2, Prince, MJ et d'autres.
Les premiers concerts open air en France dataient de 3/4 ans. Les Stones à Auteuil, Lyon on Nice en 81, Simon &Garfunkel et Bowie, toujours à Auteuil, ou Madonna à sceaux. Macca ne tournait pas, n’etait pas dans ses années les plus glorieuses, U2 pas encore (en stade), Jackson est venu plus tard (88), Prince faisait Bercy, bref...ça n’etait pas la norme.
la grande différence entre les Stones, S&G ou Bowie avant lui, est que Bruce a déboulé sur cette tournée avec un système son inédit qui venait d’etre conçu pour ce genre de concerts, et que du coup malgré le « gigantisme », le son était formidable.
Citation de Fabrice le 30 juin 2019, 15 h 24 minIl y avait eu aussi Bob Marley au Bourget en 80. Mais peu d'artistes prenaient la route "au long cours" avec une tournée en stades, c'est vrai. Je crois aussi que Springsteen avait un (deux?) écrans géants de très bonne qualité : ce qui était aussi "nouveau" comme la sono.
Dans le souvenir de mes lectures de Rock and Folk (ou de Best?), il me semble que Springsteen avait été annoncé à Bercy dans un premier temps... puis ce fut Colombes (et son très vieux stade).. et finalement La Courneuve.
Il y avait eu aussi Bob Marley au Bourget en 80. Mais peu d'artistes prenaient la route "au long cours" avec une tournée en stades, c'est vrai. Je crois aussi que Springsteen avait un (deux?) écrans géants de très bonne qualité : ce qui était aussi "nouveau" comme la sono.
Dans le souvenir de mes lectures de Rock and Folk (ou de Best?), il me semble que Springsteen avait été annoncé à Bercy dans un premier temps... puis ce fut Colombes (et son très vieux stade).. et finalement La Courneuve.
Citation de Fabrice le 30 juin 2019, 15 h 31 minCitation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minC'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
C'était aussi une époque où les tournées étaient beaucoup plus concentrées sur une poignée de pays (Allemagne, Royaume-Uni, France et les pays scandinaves). Evidemment, rien à l'est et très très peu au sud de l'Europe. Springsteen fait un concert en Espagne en 81 (et rien en Italie) et c'est l'inverse en 1985 (rien en Espagne et Milan pour l'Italie).
Citation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minC'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
C'était aussi une époque où les tournées étaient beaucoup plus concentrées sur une poignée de pays (Allemagne, Royaume-Uni, France et les pays scandinaves). Evidemment, rien à l'est et très très peu au sud de l'Europe. Springsteen fait un concert en Espagne en 81 (et rien en Italie) et c'est l'inverse en 1985 (rien en Espagne et Milan pour l'Italie).
Citation de nicco2 le 1 juillet 2019, 21 h 18 minPas vu. J’étais un adolescent et je n’avais jamais vu de concert de rock de ma vie. Je ne vivais pas dans la région parisienne. L’affaire était donc mal engagée. Mais le pire, le Grand Traumatisme, c’était ce putain de Timing.
Je suis entré en Springsteenie au pire moment. Vers fin avril 85, j’achetai mon premier album, Born To Run. Adoré. Deux ou trois semaines encore et c’est la confirmation avec Darkness. J’aime ce Springsteen.
Et j’entends parler des concerts parisiens de juin. Comment faire pour y aller ? Il faudrait que mes parents me paient un billet. Et où loger, après le concert ? Non, trop compliqué. L’idée est morte-née, je ne l’envisage jamais sérieusement.
Au début, rien de traumatisant. J’engage avec Springsteen la même relation qu’avec les autres artistes, par vinyle interposé, et basta. Mon ordinaire. Mais pendant cet été 85, je commence à comprendre qu’avec Lui, ce ne sera pas comme avec les autres. Chaque nouveau disque acheté est une nouvelle source de ravissement. L’enthousiasme ne tarit pas. Sprinsgteen est mon idole, mon Dieu. Et je viens de louper ses concerts en France.
Si j’avais acheté BTR six mois avant, j’aurais pu trouver une solution, promettre n’importe quoi à mes parents pour qu’ils me financent le voyage. Six mois après, j’aurais eu (un peu) moins de regrets.
J’ai loupé le concert de Springsteen. Les boules. Le cauchemar pour un ado de 15 ans pour qui le rock est TOUT.
En septembre, je lis dans la presse, par hasard, que la tournée continue aux USA. On ne se rend plus compte de ce que c’est d’être fan sans Internet. Le moindre bout d’info prenait une proportion phénoménale. Je me reprends à espérer. Je me dis, l’histoire continue, j’aurai ma chance. Il va prolonger la tournée, il reviendra bientôt en France et je serai prêt.
Sur le moment, personne ne savait que cette tournée était la dernière d’un certain genre et que « l’histoire » allait changer, que cette tournée était une espèce de couronnement live de la première période, l’âge classique. Une version grand public, une synthèse en stade de l'Oeuvre.
J'ai commencé à éprouver une indéfinissable sensation de doute à la sortie du coffret, en 86. Pourquoi ? Il y avait quelque chose dans l'air, le live ressemblait à une manière de tourner la page - c'est ce qui ressortait des critiques et interviews. Ou peut-être ai-je reconstruit cette sensation après coup, toujours est-il que c'est le souvenir que j'en conserve. En tout cas, tout ça est devenu très clair à sortie de TOL Springsteen abandonnait son rôle de sauveur-du-futur-du-rock, et l’ère des superlatifs était terminée (je sais que TOL est apprécié par beaucoup, mais je n’en démordrais pas sur ce qu’il a représenté et la manière dont il a été perçu par beaucoup de fans : la fin d’une époque – d’une époque que moi je voulais voir se prolonger, faute de l’avoir vécue en vrai).
Pendant plusieurs années j’ai fait le même rêve. J’arrive dans une cité de barres en béton, la Courneuve. Je rejoins une foule qui grossit et nous pénétrons un gigantesque parc. Au fond, une scène. Je réalise que c’est un concert de Bruce Springsteen. Lorsque les premières notes résonnent, je me réveille. Des années.
Avec le temps, j’ai cessé de faire ce rêve, au fur et à mesure des concerts que je voyais et de cette nouvelle histoire que Bruce construisait et à laquelle je participais. Le souvenir de ce concert raté (par moi !) avait pris les proportions d’une légende. Et puis tout ça s’est effacé, petit à petit. A défaut d'avoir vu ce concert, j'aurais tenté de le rêver.
Pas vu. J’étais un adolescent et je n’avais jamais vu de concert de rock de ma vie. Je ne vivais pas dans la région parisienne. L’affaire était donc mal engagée. Mais le pire, le Grand Traumatisme, c’était ce putain de Timing.
Je suis entré en Springsteenie au pire moment. Vers fin avril 85, j’achetai mon premier album, Born To Run. Adoré. Deux ou trois semaines encore et c’est la confirmation avec Darkness. J’aime ce Springsteen.
Et j’entends parler des concerts parisiens de juin. Comment faire pour y aller ? Il faudrait que mes parents me paient un billet. Et où loger, après le concert ? Non, trop compliqué. L’idée est morte-née, je ne l’envisage jamais sérieusement.
Au début, rien de traumatisant. J’engage avec Springsteen la même relation qu’avec les autres artistes, par vinyle interposé, et basta. Mon ordinaire. Mais pendant cet été 85, je commence à comprendre qu’avec Lui, ce ne sera pas comme avec les autres. Chaque nouveau disque acheté est une nouvelle source de ravissement. L’enthousiasme ne tarit pas. Sprinsgteen est mon idole, mon Dieu. Et je viens de louper ses concerts en France.
Si j’avais acheté BTR six mois avant, j’aurais pu trouver une solution, promettre n’importe quoi à mes parents pour qu’ils me financent le voyage. Six mois après, j’aurais eu (un peu) moins de regrets.
J’ai loupé le concert de Springsteen. Les boules. Le cauchemar pour un ado de 15 ans pour qui le rock est TOUT.
En septembre, je lis dans la presse, par hasard, que la tournée continue aux USA. On ne se rend plus compte de ce que c’est d’être fan sans Internet. Le moindre bout d’info prenait une proportion phénoménale. Je me reprends à espérer. Je me dis, l’histoire continue, j’aurai ma chance. Il va prolonger la tournée, il reviendra bientôt en France et je serai prêt.
Sur le moment, personne ne savait que cette tournée était la dernière d’un certain genre et que « l’histoire » allait changer, que cette tournée était une espèce de couronnement live de la première période, l’âge classique. Une version grand public, une synthèse en stade de l'Oeuvre.
J'ai commencé à éprouver une indéfinissable sensation de doute à la sortie du coffret, en 86. Pourquoi ? Il y avait quelque chose dans l'air, le live ressemblait à une manière de tourner la page - c'est ce qui ressortait des critiques et interviews. Ou peut-être ai-je reconstruit cette sensation après coup, toujours est-il que c'est le souvenir que j'en conserve. En tout cas, tout ça est devenu très clair à sortie de TOL Springsteen abandonnait son rôle de sauveur-du-futur-du-rock, et l’ère des superlatifs était terminée (je sais que TOL est apprécié par beaucoup, mais je n’en démordrais pas sur ce qu’il a représenté et la manière dont il a été perçu par beaucoup de fans : la fin d’une époque – d’une époque que moi je voulais voir se prolonger, faute de l’avoir vécue en vrai).
Pendant plusieurs années j’ai fait le même rêve. J’arrive dans une cité de barres en béton, la Courneuve. Je rejoins une foule qui grossit et nous pénétrons un gigantesque parc. Au fond, une scène. Je réalise que c’est un concert de Bruce Springsteen. Lorsque les premières notes résonnent, je me réveille. Des années.
Avec le temps, j’ai cessé de faire ce rêve, au fur et à mesure des concerts que je voyais et de cette nouvelle histoire que Bruce construisait et à laquelle je participais. Le souvenir de ce concert raté (par moi !) avait pris les proportions d’une légende. Et puis tout ça s’est effacé, petit à petit. A défaut d'avoir vu ce concert, j'aurais tenté de le rêver.
Citation de Fabrice le 1 juillet 2019, 22 h 47 minJe ne me souviens pas d'avoir rêver à ce concert. Par contre, je sais que cela a été une étrange expérience que de voir la vidéo du concert en entier. Comme toi, il s'en est fallu de quelques mois pour que je ne rate pas ce concert. J'aurai probablement été de la partie à l'été 1986. Et donc en regardant la vidéo, j'ai eu cette étrange sensation que tout cela était faux, que ces images n'étaient pas celles du concert qui s'est déroulé à quelques kms à vol d'oiseau de chez moi.. On a tous nos tourments. 🙂
Par contre, on parle du samedi... mais le dimanche, Springsteen et son band n'a pas pris un jour de repos pour créer la Pink Cadillac... il ont même joué Point Blank (sauf erreur de ma part).... c'était quoi l'ambiance : "on a pris une claque hier soir, on est fatigué et on va faire un barbecue tranquille?".
C'est l'heure de faire péter les cahouètes et la poire et aux anciens combattants d'alimenter les tourments des plus jeunes.
Je ne me souviens pas d'avoir rêver à ce concert. Par contre, je sais que cela a été une étrange expérience que de voir la vidéo du concert en entier. Comme toi, il s'en est fallu de quelques mois pour que je ne rate pas ce concert. J'aurai probablement été de la partie à l'été 1986. Et donc en regardant la vidéo, j'ai eu cette étrange sensation que tout cela était faux, que ces images n'étaient pas celles du concert qui s'est déroulé à quelques kms à vol d'oiseau de chez moi.. On a tous nos tourments. 🙂
Par contre, on parle du samedi... mais le dimanche, Springsteen et son band n'a pas pris un jour de repos pour créer la Pink Cadillac... il ont même joué Point Blank (sauf erreur de ma part).... c'était quoi l'ambiance : "on a pris une claque hier soir, on est fatigué et on va faire un barbecue tranquille?".
C'est l'heure de faire péter les cahouètes et la poire et aux anciens combattants d'alimenter les tourments des plus jeunes.
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Citation de Bruce The Boss le 2 juillet 2019, 5 h 20 minCitation de Fabrice le 30 juin 2019, 15 h 31 minCitation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minC'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
C'était aussi une époque où les tournées étaient beaucoup plus concentrées sur une poignée de pays (Allemagne, Royaume-Uni, France et les pays scandinaves). Evidemment, rien à l'est et très très peu au sud de l'Europe. Springsteen fait un concert en Espagne en 81 (et rien en Italie) et c'est l'inverse en 1985 (rien en Espagne et Milan pour l'Italie).
4 shows en France durant le BITUSA tour. Mais je suis surpris qu'il n'y ait eu que 18 shows en Europe durant cette gigantesque tournée. Il me semble que la demande était beaucoup plus forte.
Il a tourné 9 semaines en Europe durant la tournée The River en 1981, mais juste 5 semaines durant le BITUSA tour.
Citation de Fabrice le 30 juin 2019, 15 h 31 minCitation de JBS2 le 30 juin 2019, 11 h 44 minC'est aussi une époque ou l'on avait 4 shows de Bruce en stade ...
Aujourd'hui au XXIéme c'est le quart ou la moitié (parfois).
C'était aussi une époque où les tournées étaient beaucoup plus concentrées sur une poignée de pays (Allemagne, Royaume-Uni, France et les pays scandinaves). Evidemment, rien à l'est et très très peu au sud de l'Europe. Springsteen fait un concert en Espagne en 81 (et rien en Italie) et c'est l'inverse en 1985 (rien en Espagne et Milan pour l'Italie).
4 shows en France durant le BITUSA tour. Mais je suis surpris qu'il n'y ait eu que 18 shows en Europe durant cette gigantesque tournée. Il me semble que la demande était beaucoup plus forte.
Il a tourné 9 semaines en Europe durant la tournée The River en 1981, mais juste 5 semaines durant le BITUSA tour.
Citation de cc rider le 2 juillet 2019, 11 h 34 minEt en rentrant des trucs chez moi ce matin, je retombe sur ce truc qui rappèlera des souvenirs a quelques uns
tres joli tour programme de 16 pages. Un peu grand et pas pratique...je me demande comment je l’ai ramené de mon voyage sans l’abimer.
Et en rentrant des trucs chez moi ce matin, je retombe sur ce truc qui rappèlera des souvenirs a quelques uns
tres joli tour programme de 16 pages. Un peu grand et pas pratique...je me demande comment je l’ai ramené de mon voyage sans l’abimer.
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