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BTR - Anecdotes

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Bruce à propos de BTR, lors d'un interview sur Sirius Radio en octobre 2005:

"Quand on est jeune, parfois on ne sait pas... c'est difficile de savoir... Et à l'endroit où nous nous trouvions, dans l'histoire politique et culturelle du pays, vous en aviez vu assez pour douter de ce qui était vrai ou faux.
La question que l'on me pose souvent à propos de "Thunder Road" est de savoir d'où vient cette réplique "We're not that young anymore", alors que vous aviez 24 ans. Je réponds toujours : "eh bien, en 1974, plus personne n'était aussi jeune, désormais". C'était ce sentiment énorme que le pays avait vieilli d'une manière assez rapide et particulièrement violente. C'était juste une partie de vos os alors...
Le disque est rempli d'espoir. J'étais jeune et j'étais extrêmement excité par la musique que je venais de découvrir - et la musique que je découvrais avait été populaire seulement dix ans auparavant... Mais quand j'ai commencé à développer ces styles, ma musique était imprégnée de son époque, c'est-à-dire de ce sentiment d'effroi qui englobait tout et tout le monde en 1974."

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

Du 13 au 17 août 1975 : les fameux concerts du Bottom Line, une salle de 500 places au Green Village à NYC. Deux représentations par soir qui ont largement contribuées à la réputation de BS & ESB sur scène, notamment via une retransmission radio d'un des shows.

Quelques lignes de Dave Marsh, biographe du Boss, qui a assisté à plusieurs des shows :

"Bruce n'a jamais semblé aussi heureux que lorsqu'il est sur scène en train de faire de la musique, et s'il ressentait une quelconque pression à ce moment-là, il ne l'a jamais montré. Il a joué comme ce qu'il est à son meilleur : un artiste de scène naturellement doué. Il pouvait être doux ou sérieux lorsqu'il s'adressait à la foule, il pouvait raconter une histoire qui les ferait rire si fort jusqu'à être pliés en deux. La musique brûlait de passion et sautait de joie. Les spectacles de Bottom Line ressemblaient à une fête, en grande partie parce que Springsteen les considéraient comme tel." (extrait de "Bruce Springsteen - On Tour, Dave Marsh)

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"
  • Peter Gabriel a assissté au premier concert au Hammersmith Odeon à Londres. Il se rappelle qu'en quittant la salle il a finalisé sa décision de quitter Genesis et de se lancer dans une carrière solo.
  • La partie finale de la tourné Born To Run aux USA, du 25/03 au 28/05/1976, a été appelée Chicken Scratch Tour par les road crew. Pourquoi ce nom bizarre? Car, tel que planifié, il y avait énormément d'allers-retours à faire entre des villes du Midwest et du Sud. Ce qui a du les agacer, en se disant que la tournée avait été planifiée par des gratte-papier dans leurs bureaux.
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

Je crois surtout qu'ils jouaient partout où un contrat leur était proposé. C'est une époque de vache maigre pour le ESB, les seuls revenus viennent de la scène et les concerts ne sont pas toujours des francs succès (notamment dans le sud profond qui était déjà une terre de mission).

https://www.facebook.com/French-River-81-100462135018927/?modal=admin_todo_tour

Entièrement d'accord avec toi Fabrice. Dans différents bouquins, il est souvent fait référence à une éventuelle réduction du salaire des musiciens du ESB (je ne sais pas si en pratique ça a été fait). En 1976 ou 1977, Bruce a également été conduit à demander de l'argent à sa mère.

Dans ces mêmes bouquins, on mesure également la très grande activité de Mike Appel pour décrocher des contrats de concerts, faire la pub des albums auprès des radios (en leur envoyant des billets de banque par ex. !), auprès de Columbia. Certes, l'histoire ne s'est pas bien terminée pour lui après le procès Springsteen-Appel, mais je pense qu'il convient de reconnaître la rôle important et l'énergie qu'il a mis dans le lancement de la carrière du Boss.

Je corrige mon post précédent sur la traduction de Chicken Scratch !

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"
Citation de climbing_jo le 15 janvier 2022, 19 h 13 min
  • La partie finale de la tourné Born To Run aux USA, du 25/03 au 28/05/1976, a été appelée Chicken Scratch Tour par les road crew. Pourquoi ce nom bizarre? Car, tel que planifié, il y avait énormément d'allers-retours à faire entre des villes du Midwest et du Sud. Ce qui a du les agacer, en se disant que la tournée avait été planifiée par des gratte-papier dans leurs bureaux.

Je revois la traduction initiale que j'avais trouvé pour Chicken Scratch (càd gratte-papiers). "Griboullis" est bien plus approprié et cohérent. ==> Un grand griboullis quand on relit entre elles les villes de concert.

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

Au sens littéral, c'est la nourriture pour les poules d'élevages et au sens figuré, une "écriture de cochon".

Mike Appel a effectivement fait beaucoup pour Springsteen et le ESB. L'histoire s'est mal terminée mais les portraits qui ont pu entre fait d'Appel en manager véreux sont sans doute injustes.

https://www.facebook.com/French-River-81-100462135018927/?modal=admin_todo_tour
  • La chanson "Born To Run" a été enregistrée le 6 août 1974, juste avant que le pianiste David Sancious et le batteur Ernest "Boom" Carter ne quittent le groupe. Le légendaire roulement de batterie qui lance la chanson est une idée de Springsteen. Carter à Backstreets en avril 1986: "Il m'a dit ce qu'il voulait et je l'ai joué".
  • C'est Steve Van Zandt - qui n'était pas encore membre du ESB - qui a suggéré de rajouter les cuivres dans “Tenth Avenue Freeze Out”.
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

Les 1ères influences de Jon Landau :
Lorsque Springsteen sent qu'il a du mal à terminer son album, il demande l'aide de Landau. Installé au studio Record Plant en février 1975, Springsteen va régulièrement squatter l'appartement de Landau au lieu de rentrer tard le soir en bus sur la côte de Jersey. Très vite, il demande à son ami de venir assister aux sessions. Springsteen sollicite les idées de Landau.
Landau lui dit franchement que Weinberg et Tallent ont des difficultés avec une transition particulière sur " Jungleland ". Il lui également signale le bruit sourd de la pédale du piano qui affecte le titre. Springsteen est d'accord et sait qu'il doit faire appel à Landau en tant que producteur.
Avec Landau à ses côtés, Springsteen espère que les longues et difficiles sessions de l'album pourront être moins douloureuse. Landau lui a montré une façon d'améliorer les choses et de tirer le meilleur du groupe.
Selon Springsteen, la contribution de Landau à son troisième album a été indispensable. Il a travaillé avec Springsteen sur ses chansons, est venu aux répétitions du groupe et a fait des suggestions astucieuses, et a essentiellement appris à Max Weinberg comment performer en tant que batteur de rock. "Il a appris à ce gars [Max], mec, tu sais... comment attaquer les choses", a déclaré Springsteen dans une déposition de 1976 liée à son procès contre Mike Appel et Laurel Canyon. "Il a changé le cours des choses. Il a changé tout d'un coup, hé, tout le monde s'était senti bien et les choses se faisaient et les choses se passaient et nous n'étions plus couchés dans les sables mouvants et nous en sortions."

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

Des tensions en studio:
Le 4 juillet 1975, Springsteen suggère à Landau qu'Appel quitte le studio - “Mike was not performing any useful function”. Landau a expliqué à Appel que, comme ils n'allaient nulle part, que l'alchimie entre eux trois était devenue un problème, il serait peut-être préférable qu'il reste à l'écart pendant un certain temps. Appel dit à Landau qu'il trouvait injuste qu'ils l'écartent après presque un an de travail sur le disque, mais il acquiesce et quitte la ville. Il s'est retiré à la plage pour le week-end.
Lorsque Springsteen s'est présenté aux bureaux de Laurel Canyon le lundi suivant, Appel - qui avait déjà parlé à l'ingénieur son et savait que les choses étaient improductives en son absence - lui a demandé comment ça s'était passé. Il a admis qu'il n'y avait aucun progrès. Selon Appel, Springsteen était renfermé et clairement embarrassé lorsqu'il lui a demandé de revenir aux sessions. Peu de temps après, Landau s'est excusé auprès d'Appel, et pendant un court moment, les liens ont été retablis.
Landau s'est rendu compte qu'Appel n'était qu'une petite partie du problème. Le vrai problème pour terminer l'album était Springsteen, qui ne pouvait pas passer outre la pression de mettre dans les bacs l'album qui allait faire ou défaire sa carrière.

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin"
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