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Paris 1, 13 mai 2023, vos impressions, vidéos, photos..

Citation de Fabrice le 15 mai 2023, 8 h 19 min

J'ai revu les images et le solo de Prove It était vraiment excellent samedi soir.

Oui. Moins celui de Candy par contre ^^

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solo

De retour au bercail après mon petit séjour parisien.

Difficile d'ajouter quelque chose à tout ce qui à été dit. Je confirme le son pourri en tribune du fond .Les basses faisaient trembler les tribunes par moment, je me pose la question, d'ailleurs, de l'utilité de ces estrades démontables en fond de fosse, sauf peut-être la possibilité d'être assis, En tout cas rien ne justifie, pour moi, le prix de ces tribunes depuis lesquelles, au final, la visibilité est moins bonne que celle des tribunes latérales.

j'ai trouvé ce concert un peu en dessous de Barcelone 2, peut-être l'ambiance espagnole, et les désagréments sonores, mais d'un très au niveau. Je suis étonné de la remarque de quelqu'un qui a trouvé le boss "triste". Nostalgique, probablement, mais au contraire, je les ai ai trouvés tous heureux d'être là.

L'avantage des setlist qui ne varient que très peu, c' est que cela permet d'offrir un concert millimétré, carré. Alors on aime, ou on n'aime pas, mais c'est difficile de ne pas succomber à cette énergie communicative. J'ai eu le plaisir de saluer Phillippe (diver) et sa compagne après quelques années et mon seul regret c'est de ne pas avoir pu enchainer avec le concert de ce soir, parce que je suis persuadé qu'il sera encore meilleurs.

Bon concert a tous ceux qui auront cette chance.

 

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Quelle plaie cette  salle ». C’est quand même est une horreur au niveau du son.
A d’autres niveaux aussi (l’accès, l’évacuation après match…euh concert, pardon…, accès aux sanitaires en fond de par terre, etc…).
Bref…il faut faire avec. Dont acte.

Placé en fosse or, comme pour chacun des 3 concerts des Stones qui composaient ma précédente expérience du lieux, je dois dire qu’on y souffre moins que ce qu’il m’a été donné d’entendre lorsque je me suis baladé à la recherche des toilettes et me suis retrouvé devant les gradins du fond pendant le temps d’une pause pour me rendre compte des dégâts. C’était littéralement affreux et m’a été confirmé par 2/3 potes qui étaient en gradin « éloignés ».

Bref…si la qualité du son dans ce genre d’endroit est un marronnier des débats d’après concerts, la performance du boss mérite qu’on s’y arrête.
J’avais fait l’impasse sur les différents liens vidéos et set lists des concerts précédents.
Intrigué par la rumeur d’une set list figée depuis le début de la tournée, je me suis dit que le black out serait la solution « fraîcheur ».
Bien m’en a pris, car lorsqu’elle se déroule pendant les 2h45 du show, elle dévoile de pertinents enchaînements à cheval sur les époques, laissant la part belle à de nombreux extraits de « Darkness », « Bitusa », « Btr ». Egalement même aux tout premiers albums dont les extraits joués « e street shuffle », « kitty’s back » (malheureusement trop longue à mon goût) permettent la mise en place de la séquence soul du show dont le pivot est « Nightshift ». Avec une très chouette version de « Mary’s place » d’ailleurs.

Le boss est en mode total control sur cette tournée.
Pas d’impros.
C’est millimétré. Jusqu’à pouvoir en devenir gênant par moment pour ceux qui aimaient les shows du boss et du band pour leur séquences souvent folles d’improvisation.
« Broadway » est passé par la. L’âge du capitaine et de ses moussaillons également. Les déplacements scéniques sont plus lourds, la voix parfois moins tenue (en fin de set). Et le contrôle souhaité se comprend aisément. Mais frustre forcément ceux qui font plusieurs shows(et ils sont nombreux) des surprises habituelles.
C’est un parti pris qui ne vaut pas qu’on y passe trop de temps.
D’une part parce que j’ai trouvé la set list parfaite. D’autre part parce que c’est lui le boss et qu’il décide ce qu’il veut, après tout 🙂
Ce parti pris permet au groupe (18 sur scène quand même) de servir un plat réchauffé qui, comme souvent lorsqu’on réchauffe un plat, donne un excellent goût à la tambouille proposée.
Le boss est entre roue libre et concentration extreme. Pas un pet d’impro…tout est carré, réglé comme du papier à musique et donne à pleine puissance un show totalement maitrisé.
Ça laisse un sentiment bizarre, un peu flou, aux anciens.
Un peu de frustration aussi sur l’absence définitive de surprises ressorties des tiroirs dans lesquels le boss planqué ses titres. Pas de « Iceman » en ouverture possibles ou d’improvisations venant d’échanges avec le public.
C’est un autre mood.
Pas meilleur, ni moins bon.
Juste au service de ce que le boss cherche à nous narrer pendant le show.
Car le show est une narration.
Excellente et pertinente.
Un plan large suivi d’un travelling qui balaye l’ensemble de sa carrière.
Avec des impasses (très peu de « The River », rien de ses disques post 88, si ce n’est « The Rising », « Mary’s place »).
Et « Wrecking Ball », chanson formidable, dont la version tendue et magnifique sert de bascule pour une fin de show brûlante.
Le débat sur la set list figée tend à faire trop vite oublier que la précédente tournée, en 2016, proposait chaque soirs l’intégrale dans l’ordre de « The River », dans un arrêt sur image qui pouvait déjà beaucoup troubler quand à la fraîcheur d’esprit et le côté conquérant de l’entreprise de la rue E.

Sur cette tournée, j’ai ressenti le boss envoyer un message clair sur le temps qui passe, les présents d’hiers devenus absents aujourd’hui, la fragilité de la vie mais aussi la force et la énergie qu’il faut mettre dans le fait de profiter de chaque instant du quotidien.
Le message devient limpide lorsqu’il est souligné par les sous titres sur le écran lorsqu’il interprète « Last man standing » seul à la guitare, ou « i’ll see you in my dreams » en toute fin de show, envoyé comme un au revoir à son public.
Un air de dernière tournée qui explique ce désir de maîtrise absolue d’un show lors duquel le boss est monstrueusement impliqué, concentré, prenant 9/10e des solos de guitares (le seul « because the night »laissé à un Nils Lofgren très fatigué, et quelques notes seulement laissés à Steve lors de « Glory Days ». Lequel Steve, se concentre sur quelques chœurs complices et un rôle de rythmique qui nous permet d’admirer une belle collection de guitare 🙂
Lors de ma grosse trentaine de concerts du bonhomme, j’ai souvent connu des après concerts portés par un sentiment unique de vouloir resté perché dans cette onde de plaisir simple, fraternelles, follement joyeuse, truffée d’improvisations et de surprises que seuls les show du E Street était capable de porter.
Ce truc qui n’appartient, ou peut être n’appartenait, qu’à cette bande de vieux pirates.
Ce sentiment de fraternité, échange privilégié et unique entre l’artiste et son public était singulier.
Il n’est pas présent chez moi après cette prestation.
Que j’ai pourtant trouvé excellente et qui m’a pris toute mon attention à chaque instant de la soirée.
C’est autre chose.
C’est devenu autre chose.
Moins brûlant.
Mais tout aussi touchant.

le temps passe… c’est comme ça. Et même le boss n’y échappe pas. Pas plus que nous en tout cas.

 

j’y retourne ce soir.

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Merci, magnifique compte rendu, positif malgré quelques petites réserves et lucide sur le temps qui passe.

 

Pour moi, ce sera Ferrara jeudi soir.

phil a réagi à ce message.
phil

Marrant comme les perceptions sonores peuvent différer selon les individus (et le placement dans la salle probablement)… moi j'ai rarement entendu un aussi bon son dans un "gros" concert. On verra ce soir, j'ai chopé 2 places pour mon fils et moi et on y retourne, on sera assis cette fois mais on sera moins bien placés…

benjimagne a réagi à ce message.
benjimagne

Dans le pit c'était le moins bon son des 4 concerts (2 Barça & Dublin 3). On sent que ça résonne pas mal dans l'enceinte. Heureusement les earplugs atténuent un peu le problème.

Entre une salle immense (Le Racing attire vraiment autant de monde?) avec acoustique pas terrible sur une salle neuve et des bracelets pétés au branding "La défense arena", un système de queue incompréhensible on n'est bien en France sur ce point...

ça me fait un peu penser à la rénovation de Bercy ou ils ont réussi à faire d'une salle assez intime à une salle  où les places en tribunes sont encore plus éloignées qu'avant. La différence entre les places arrière scène de 2012 et 2016 est assez incroyable.

Après globalement, je trouve que l'on reste sur un meilleur son que part le passé. On a quand même fait des progrès sur la qualité de sortie des speakers sur les dernières années.

Par contre je ne comprends pas pourquoi, Bruce était aussi bas dans le mix (volume du micro? fréquence de sa voix?)et que personne ne s'en rend  compte et corrige. Par moment Stevie était plus fort que Bruce.

 

 

C’est pas la première fois qu’on a cette impression, c’est même fréquent sur les enregistrements live : Steve chante plus haut que Bruce, tout comme Patti, puisqu’ils font des chœurs. Ce n’est pas une question de volume mais les notes aiguës se détachent davantage, d’autant plus dans le cas de Steve qui n’est pas toujours très juste, je l’ai vu plusieurs fois demander plus de retour pour sa voix.

benjimagne a réagi à ce message.
benjimagne
Citation de Kyle William le 15 mai 2023, 13 h 26 min

C’est pas la première fois qu’on a cette impression, c’est même fréquent sur les enregistrements live : Steve chante plus haut que Bruce, tout comme Patti, puisqu’ils font des chœurs. Ce n’est pas une question de volume mais les notes aiguës se détachent davantage, d’autant plus dans le cas de Steve qui n’est pas toujours très juste, je l’ai vu plusieurs fois demander plus de retour pour sa voix.

Le micro n'aime pas le gravier dans la voix ^^

Citation de cc rider le 15 mai 2023, 11 h 53 min

 

Lors de ma grosse trentaine de concerts du bonhomme, j’ai souvent connu des après concerts portés par un sentiment unique de vouloir resté perché dans cette onde de plaisir simple, fraternelles, follement joyeuse, truffée d’improvisations et de surprises que seuls les show du E Street était capable de porter.
Ce truc qui n’appartient, ou peut être n’appartenait, qu’à cette bande de vieux pirates.
Ce sentiment de fraternité, échange privilégié et unique entre l’artiste et son public était singulier.
Il n’est pas présent chez moi après cette prestation.
Que j’ai pourtant trouvé excellente et qui m’a pris toute mon attention à chaque instant de la soirée.
C’est autre chose.
C’est devenu autre chose.
Moins brûlant.
Mais tout aussi touchant.

le temps passe… c’est comme ça. Et même le boss n’y échappe pas. Pas plus que nous en tout cas.

 

j’y retourne ce soir.

Ce n'était que mon douzième concert mais je ne saurais mieux dire... Je ressens sensiblement la même chose.

Sauf que je ne serai pas là ce soir, j'attendrai Monza pour leur dire "au revoir" et que j'espère que je ne les reverrai pas que dans mes rêves. Mais effectivement le E Street Band ne devrait plus beaucoup revenir, c'est en tout cas ce que je comprends du message délivré (j'espère malgré tout un retour en 2024).

Enfin, quoiqu'il arrive, merci pour tout, Bruce. Et mon fils sait à quoi ressemble un concert du E Street Band, maintenant.

Un petit coup de gueule tout de même, c'est mon côté "gaulois réfractaire" : qui décide du prix délirant des t-shirts made in Bengladesh (50 €) ou des sweats (90 €)?