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Springsteen On Broadway : Netflix et CD, vos impressions
Après écoute du CD et visionnage de la vidéo. Le son du CD est excellent, on a l'impression d'y être.
Moments forts, troublants. Émouvant également, notamment lors de l'intro et du passage parlé de 10th Avenue, et lors du dernier passage parlé avant BTR.Touché également à titre perso par The Rising.
Certes, c'est un homme de spectacle, qui a un talent certain de conteur et de faiseur d'émotions, avant peut-être un peu d'ego pour mettre une partie de sa vie et de ses sentiments à nus ainsi, mais j'ai quand même ressenti une poignante sincérité dans ses propos et l'enchaînement des parties parlées/chantées. Beaucoup de nostalgie et de tristesse dans la voix à l'évocation du temps qui passe, de sa jeunesse (d'homme, de musicien), de la relation à ses parents, de ceux qui sont partis et qui restent par l'esprit. Beau message de mémoire à la fin et belle pensée pour ceux qui sont partis. "We live with ghosts... () Souls remain", "I'm mourning my old tree" (celui en face de sa maison d'enfance). La roue tourne, n'oublions pas notre passé. Et ca se termine par l'espoir ("LOHAD"), "remember that future is not written", keep on rocking, nous sommes BTR !
Voilà, mélange de sentiments: mélancolie, peine, espoir, doute, fierté, autodérision, humour, tristesse... Venant d'un artiste qui nous accompagne de plus ou moins depuis plus ou moins longtemps, ce qu'il transmet dans ce spectacle trouve forcément un écho dans nos vies personnelles (c'est mon cas, en tout cas!).
Edit: mais, c'est sûr, je ne vais pas ré-écouter toutes ces histoires régulièrement. Comme le bouquin autobio que je n'ai jamais relu.
"Les magasins physiques sont en train de disparaître, même les puissants… la FNAC ne survit que parce qu'elle vend maintenant de l'électro-ménager via Darty"
Les magasins physiques disparaissent car leur modèle basé sur la concentration des achats par une centrale d'achat est une balle qu'ils se sont tirés dans le pied lorsque tout allait bien.
J'ai assisté de l'intérieur (j'étais en mission pendant les 3 ans en question) à l'auto flingage de la FNAC qui a choisi le modèle grande distribution et sulfaté toutes les équipes d'acheteurs passionnés.
Ca a mis sur la touche un tas de types qui adoraient la musique. Même si l'enseigne n'était pas toujours sympathique, l'acheteur y trouvait diversité et pertinences. Ca a poussé un tas de gens à découvrir Amazon et autres. Et puis les disquaires locaux se sont re développés à tel point qu'il y en a un peu partout maintenant. La musique n'est plus consommé en masse comme dans les 80's ou 90's. Et le marché retrouve une fréquentation "normale". Lorsque j'ai démarré comme disquaire, le CA du marché du disque en France était celui du BHV à Paris. Il ya eu un développement porté par au nouveau support technologique, le CD, et puis le marché a encore évolué vers d'autres comportements, comme I Tunes et tout çà.
C'est le sens même des cycles industriels que ce genre d'évolutions.
Notre rapport à l'oeuvre fait que cela nous effraie littéralement, comme d'autres ont été effrayés avant nous par d'autres évolutions technologiques, industrielles ou culturelles. Ca n'est pas réjouissant, c'est sûr, mais lorsque les majors diffuseurs se sont développées dans les 60's, RCA par ex, c'était déjà au détriment des indés, pour vendre des postes radios ou des programmes TV's.
Si ça intéresse certains je suis en train de terminer la modif du fichier srt (sous-titres) où j’ai rajouté les sous-titres en français pour les chansons.
Pas utilisable sur Netflix bien sûr mais Ok pour la lecture d’un mkv ou d’un dvd.
Je tiens le fichier (format txt) à disposition pour kinenveut 😀
MP si intéressé
Et bien j’y étais en rang 5 ou 6 en décembre 2017, j’ai regardé Netflix, écouté le CD, téléchargé sur Napster et lu le livre depuis longtemps...
Rien à ajouter à ce que j’ai dit il y a un an ... On Broadway the best moment in my life
Alors petite anecdote, pour Noël je me suis fait offrir le CD de BSOB.
Ma femme l'a commandé sur Amazon et m'a prévenu qu'il n'arriverait pas à temps (je lui ai demandé trop tard).
Donc après Noël je récupère dans la boite aux lettres un colis Amazon et le file à a femme sans l'ouvrir.
Le soir elle m'indique qu'elle a réceptionné un achat qu'elle avait fait. Je lui demande s'il n'y avait pas le CD de Bruce dedans et elle me répond que non. Elle regarde quand même sur le site Amazon pour voir où en était la commande et voit qu'il est censé avoir été livré en même temps que son autre article.
Et bien devinez où il était mon CD ? Dans la poubelle avec le reste des cartons 🙂
Citation de Kyle William le 26 décembre 2018, 15 h 31 minCitation de cc rider le 24 décembre 2018, 12 h 48 minCitation de Kyle William le 24 décembre 2018, 1 h 59 minC’est quoi une ville moyenne de province?
j’habite Tours depuis cet été et j’ai accès, au cinéma, à tous les films d’auteurs en VO que je souhaite voir.
Si la mutation des comportements de consommation ou des moyens de production va vers le modèle Netflix, c’est peut être car le monde change, tout simplement.
dans le cas de Netflix, je soulignais plus haut que mon mois gratuit m’avait déjà permis de voir ou revoir deux docs que je n’ai vu programmés nulle part ailleurs.
mon métier originel a été dévasté par le net et les nouveaux modèles de consommation qu’il propose. Et pourtant aujourd’hui le public rachète des vinyles et des équipements hi Fi comme jamais. Et la musique se produit partout, plus que jamais.
Il y aura toujours des cinémas et des films qui seront produits autrement. Le monde est simplement devenu une multitude de niches de consommations diverses, de culture ou d’autres choses.
Enfin il me semble.
prend le cas des concerts...n’as tu pas l’impression que les prix d’acces sont devenus tellement lunaires que cela prive une grande partie d’entre nous d’acces a des shows auxquels nous souhaiterions assister? C’est quoi la différence avec ce que propose Netflix (que je ne défend pas, mais je constate...). Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je vois simplement une évolution des comportements. Et ça je ne suis pas sûr qu’on y puisse grand chose.
C'est pas Tour en tout cas… je pensais à plus petit et plus loin de Paris.
Oui le monde change mais il est peut-être parfois possible de continuer à défendre certains principes ou un minimum de régulation publique… sauf à avoir envie par exemple d'une nouvelle crise des subprimes tous les 10 ans… ça tombe bien, la prochaine arrive.
Je serais curieux de voir les chiffres quand tu dis que les gens rachètent des vinyles "comme jamais" et te réjouis-tu vraiment de voir les majors refaire une énième fois de l'argent avec les mêmes artistes 1000 fois amortis, souvent sous la forme de rééditions pressées vite fait depuis les Cd ?
Et non je ne crois pas qu'il y aura toujours des films d'auteur visibles et des cinémas pour aller les voir… pas plus que des vraies librairies. Je ne peux plus partager un tel optimisme… tu prend justement l'exemple des concerts qui sont devenus inabordables, tu vois bien que c'est probablement irréversible. Si tu as de petits revenus, tu n'as déjà plus accès à la musique vivante.
Ce que je voulais exprimer lorsque je disais que mon métier premier avait disparu, est que j’ai pris conscience de tout près du côté inéluctable des évolutions sociales et économiques dans l’un des domaines de la culture.
J’ai connu et j’ai été disquaire à un moment ou le CA du métier en France représentait celui du BHV à Paris, puis ce métier a produit des chiffres de plusieurs milliards à la fin des 80’s et la suite on connaît.
Aujourd’hui le dernier (magnifique) Bryan Ferry est inconnu à la Fnac et n’est disponible que sur son site en attendant qu’il ait trouvé un distributeur. Ce qui veut dire que sans connexion internet ni abonnement tu ne peux l’acheter. Ce qui exclu de fait des personnes qui souhaitent l’acheter. C’est factuel. Est ce mieux ou moins bien? Je n’en sais fichtrement rien.
Mais c’est comme ça que l’ex chanteur de Roxy se demerde pour continuer. C’est juste un exemple parmi d’autres d’une évolution des codes de consommation qui est profonde. Et qui fait flipper parfois car elle nous bouleverse dans nos habitudes.
Rien n'est forcément inéluctable mais à un moment donné, il faut bien parler de politique même si ici n'est pas le lieu et que ça emmerde tout le monde. Les magasins physiques sont en train de disparaître, même les puissants… la FNAC ne survit que parce qu'elle vend maintenant de l'électro-ménager via Darty. La diffusion des oeuvres culturelles aura très vite de plus en plus de mal à exister en dehors de Netflix, Amazon, etc… ce qu'on appelle les GAFA, qui, rappelons-le, sont des groupes multi-milliardaires qui échappent généralement à l'impôt. Est-ce souhaitable de les laisser s'enrichir en tuant peu à peu toute autre création et sans redistribuer un minimum leurs profits ? Ne pourrait-t-on encore essayer de réguler un minimum, de mettre en place certains garde-fous ? Désolé, ce serait encore parler politique… j'arrête là.
Ce qui est effectivement inquiétant avec Netflix, c'est la dimension potentiellement monopolistique de l'entreprise.
Il y avait certes déjà des exclusivités sur des chaînes à péage (type HBO ou Canal +) mais ces chaînes ne constituent pas elles seules tout l'écosystème de la TV câblée/satellite.
Avec amazon ou netflix, on est face à un modèle qui veut atteindre une sorte d'exclusivité du marché. Comme je le notais par ailleurs, Netflix devient le seul accès aux contenus TV dans de plus en plus de foyers nord-américains. La situation en Europe et en France (en particulier) est pour l'instant différente : entre la TNT gratuite et le coup modique de l'accès aux TV cablés de base, Netflix est une chaîne de complément (comme C+ ou Be In Sport). De même que la situation du cinéma est drastiquement différente. Fort heureusement pour vous, comme le remarquait CC, il y a pas besoin d'habiter à Paris ou dans une des grandes métropoles de province pour avoir accès à une offre cinématographique de qualité et diverse. Ce qui n'est pas absolument pas le cas en Amérique du Nord.
Bon j'ai fini de regarder Springsteen On Broadway. J'y suis donc allé en plusieurs étapes. Je ne sais pas si c'est parce que ce n'était pas le bon moment (fin d'année, plein de taf, des problèmes à résoudre etc etc ) .. mais je n'ai pas pu me le faire en une seule traite. J'essaierai peut être de nouveau dans quelques temps (mois) ? Histoire de voir.
Que retenir de ce visionage ? L'hommage à Clarence. Sans la moindre hésitation. Je l'ai signalé il y a quelques posts ... j'ai trouvé cela magnifique ... et j'attendais cela depuis quelques années.
Le reste ... oui Springsteen sait raconter des histoires ... mais çà finalement je le savais déjà ! Je l'ai vu suffisamment de fois en concert pour être au courant ! Ce n'est pas la première fois qu'il introduit des chansons !!! De là à en faire un show ... je suis moins sur. Maintenant le fait de ne pas l'avoir vu en vrai joue certainement aussi sur ma perception du truc.
Citation de Marc le 27 décembre 2018, 20 h 48 minSi ça intéresse certains je suis en train de terminer la modif du fichier srt (sous-titres) où j’ai rajouté les sous-titres en français pour les chansons.
Pas utilisable sur Netflix bien sûr mais Ok pour la lecture d’un mkv ou d’un dvd.
Je tiens le fichier (format txt) à disposition pour kinenveut
MP si intéressé
Merci Marc je serai intéressé mais j'ai un problème pour envoyer des mp. Le lien sous ton nom est inactif et indique juste (@marc) en grisé. J'ai essayé sur firefox chrome et ie, idem ?
Cà attendra 2019 alors bonne fin d'année à tous 🙂
merci tof
faut que j’arrête les bulles de champagne 🙂 la bulle bleue est bien là !