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Deliver Me From Nowhere (le film) : vos avis

Citation de Bernard le 23 octobre 2025, 10 h 05 minSéance d'hier soir 20h00 à Paris, VOST/DOLBY SIEGE INCLINABLE (donc +8€!), une douzaine de personnes dans une salle de 180 places. Par contre à ma grande surprise le public était globalement assez jeune (du moins par rapport à ma tranche d'âge!).
Personnellement j'ai bien accroché, le ES Band est effectivement un peu trop à l'écart...mais s'agissant avant tout d'évoquer NEBRASKA c'est un peu logique. j'ai trouvé la séance d'enregistrement de BITUSA très percutante. La scène de l'annonce du projet par J Landau à CBS m'a bien fait sourire aussi.
Le jeu de l'acteur principal est bien entendu bluffant, mais les nombreuses bandes annonces le faisaient déjà bien apparaître.
Pour la fréquentation faudra voir si le bouche à oreille ou la presse feront déplacer les foules, mais faut prendre en compte qu'il y a peu de promotion en terme d'affiches dans l'espace public, dont les transports en commun. Je n'en n'ai absolument pas encore vu une seule.
Séance d'hier soir 20h00 à Paris, VOST/DOLBY SIEGE INCLINABLE (donc +8€!), une douzaine de personnes dans une salle de 180 places. Par contre à ma grande surprise le public était globalement assez jeune (du moins par rapport à ma tranche d'âge!).
Personnellement j'ai bien accroché, le ES Band est effectivement un peu trop à l'écart...mais s'agissant avant tout d'évoquer NEBRASKA c'est un peu logique. j'ai trouvé la séance d'enregistrement de BITUSA très percutante. La scène de l'annonce du projet par J Landau à CBS m'a bien fait sourire aussi.
Le jeu de l'acteur principal est bien entendu bluffant, mais les nombreuses bandes annonces le faisaient déjà bien apparaître.
Pour la fréquentation faudra voir si le bouche à oreille ou la presse feront déplacer les foules, mais faut prendre en compte qu'il y a peu de promotion en terme d'affiches dans l'espace public, dont les transports en commun. Je n'en n'ai absolument pas encore vu une seule.
Citation de brewster le 23 octobre 2025, 10 h 15 minJe l’ai vu aussi hier soir (pas pu résister, j'ai uen séances avec des amis de ce forum lundi soir).J’ai eu du mal à plonger y a qq chose qui m’a retenu je ne saurai dire quoi. Graham qui joue son père, le gars a 4 scènes mais il déchire tout, il est extraordinaire, White est bien mais il me manque le prognatisme de Springsteen sur le physique, mais les ambiances, les costumes les looks de Springsteen sont respectés, le boardwalk d’asbury est la, le chevelu qui chante au Stone Pony ça fonctionne moyen en revanche, je ne sais pas qui il est sensé incarner (les Jukes ? Joe Grushecky ? je crois que c'est le groupe de Warren Zahnes l'auteur du bouquin) il a manqué quelques liens dans ces scènes, plus de sang et sueurs de connection avec le milieu des bars pour mieux sentir d’où Springsteen vient.Mais mon pb si je puis dire, c’est Landau la j’ai du mal, ce jeu coincé empreinté de l’acteur, bon Landau est sans doute un peu comme ça.Pour les fans entendre que le film illustre une période méconnue de Springsteen bien sûr on est pas concerné par ces arguments de journalistes, on connaît toutes les périodes par cœur.Donc mitigé mais ça demande une 2em lecture. Ma fille qui l'a vu a été marquée par la colorimétrie, des plans esthétiques très reussis, et a trouvé tendres les scenes de Landau et sa femme, alors je suis prêt a changé ma vision.On était 4 salle 6 hier soir, 2em salle du Katorza à Nantes, 140 places, bon le mauvais temps n’aidait pas.Mais ça reste Springsteen, et je pense en revanche que les relations avec son père sont correctement exposées, donc oui Graham mériterait un oscar et est un acteur de tout premier plan, quand Springsteen va le chercher à China Town avec la transformation physique c’est très émouvant. Springsteen for ever de toute façon.Comme il s'agit d'une courte période de la vie du Boss et non un Biopic cela laisse plus de liberté pour le réalisateur et le scenariste pour exprimer des choses, des sensations, des moods, et là c'est reussi et ce que je venais chercher.Ps : je ne voyais pas du tout Colt neck House comme celle la, mais plus comme la maison de son enfance, plus modeste, dans mon imaginaire, comme le respect des détails est bien l'atout du film, va falloir que je change ma vision des lieux.

Citation de Bruce000 le 23 octobre 2025, 11 h 09 minHello. J'ai un peu le même sentiment que brewster et en total accord avec son ressenti sur les scènes du Stone Pony. J'ai de plus été déçu que Bruce ne fasse à chaque fois que de la figuration. Le SP est quand même un des éléments centraux de sa vie artistique avec des bœufs mémorables. Et, pareil, même vision différente pour Colt neck House. A croire qu'on a été élevé avec les même références...
Donc, pour moi, pas le film du siècle mais je m'en doutais. Un bon film intimiste et sombre à souhait d'un chanteur star qui sombre dans la dépression entre les déchirures de son enfance et d'un succès arrivé trop vite. Un film qui ne va pas faire bouger les foules comme Bob Dylan (qui avait en plus Timothée Chalamet). La musique n'est pas mise au premier plan mais accompagne les doutes d'un homme broyé pas ses démons). Étonnamment, je ne l'ai pas pris comme un film sur Bruce mais comme une histoire d'un homme quelconque avec plein de passage qui m'étaient connus. Et du côté des acteurs, je n'ai pas été marqué par le jeu des acteurs à part celui de Graham qui est toujours aussi crédible.
J'y suis allé hier soir pour le voir en VF (avec l'avantage d'avoir les traductions - officielles ??? - des paroles des chansons). Salle de 200 personnes en banlieue parisienne : 8 réservations dont 3 ne sont pas venues ?!?
J'y retourne la semaine prochaine pour une version VO.
Hello. J'ai un peu le même sentiment que brewster et en total accord avec son ressenti sur les scènes du Stone Pony. J'ai de plus été déçu que Bruce ne fasse à chaque fois que de la figuration. Le SP est quand même un des éléments centraux de sa vie artistique avec des bœufs mémorables. Et, pareil, même vision différente pour Colt neck House. A croire qu'on a été élevé avec les même références...
Donc, pour moi, pas le film du siècle mais je m'en doutais. Un bon film intimiste et sombre à souhait d'un chanteur star qui sombre dans la dépression entre les déchirures de son enfance et d'un succès arrivé trop vite. Un film qui ne va pas faire bouger les foules comme Bob Dylan (qui avait en plus Timothée Chalamet). La musique n'est pas mise au premier plan mais accompagne les doutes d'un homme broyé pas ses démons). Étonnamment, je ne l'ai pas pris comme un film sur Bruce mais comme une histoire d'un homme quelconque avec plein de passage qui m'étaient connus. Et du côté des acteurs, je n'ai pas été marqué par le jeu des acteurs à part celui de Graham qui est toujours aussi crédible.
J'y suis allé hier soir pour le voir en VF (avec l'avantage d'avoir les traductions - officielles ??? - des paroles des chansons). Salle de 200 personnes en banlieue parisienne : 8 réservations dont 3 ne sont pas venues ?!?
J'y retourne la semaine prochaine pour une version VO.

Citation de TOF le 23 octobre 2025, 14 h 58 minVu hier. Je dirais une vingtaine dans la salle. Pas compter.
Alors alors. Ceux qui veulent de l'histoire sur sa rencontre avec l'ESB et comment est né le mythe resteront sur leur faim. On aperçoit à peine le groupe. Aucune interaction entre Bruce et l'un d'entre eux. Mais le film est consacré à Bruce et sa période de solitude ... cela reste donc logique.
Ce film, tiré du livre Deliver Me from Nowhere: The Making of Bruce Springsteen’s Nebraska est donc une sorte de zoom sur une partie de sa vie. Celle où sa gloire explose après The River et avant l'explosion planétaire.
Oui sur une partie de sa vie ... celle où il n'arrive pas à gérer sa célébrité et que ses traumas d'enfance remonte sévèrement à la surface. Le voilà pris en plein doute. S'isole. La relation avec son père le hante. Et pond Nebraska.
Mais c'est aussi un film sur une autre époque. Celle où le business de la musique fonctionnait sur le nombre d'album vendus et pas une un nombre de vue sur je ne sais quel plateforme.
Une autre époque quoi.Celle où l'artiste a une vision bien précise de ce qu'il vient de composer et sait ce qu'il veut.
Le passage sur comment faire ressortir le son de sa casette sur un vinyle est assez intéressante.Comment Landau le défends auprès de CBS aussi. Même si, dans la vraie vie, je pense qu'il a quand même du leur faire écouter les première démos de Born in the USA et des titres déjà composés ... mais ce n'est que mon avis, pour leur faire passé la pilule de : Pas de tournée, pas de single, pas de presse.
Le jeu des acteurs est parfait. oui Adèle me parait grande. Mais ce n'est pas bien grave. On a bien vu que Jeremy Allen White est plus petit que le Boss lors des promos !!!
Mention spécial à Landau et Baby BruceBref c'est un film sur un homme en plein doute. Qui se sent seul. Qui essaye de se réparer. Ca pourrait être moi, mon voisin ... n'importe qui .. mais là c'est Bruce.
Avec un petit message .... sa vie est sur scène. Ca commence avec le dernier show du River Tour, ca finit avec le premier du Born in the USA Tour. C'est entrecoupé de passage au Stone Pony où il s'éclate.
Sa vie est sur scène.Par contre, je ne comprends pas trop cette histoire de pas de single.
Wiki en annonce 3
Vu hier. Je dirais une vingtaine dans la salle. Pas compter.
Alors alors. Ceux qui veulent de l'histoire sur sa rencontre avec l'ESB et comment est né le mythe resteront sur leur faim. On aperçoit à peine le groupe. Aucune interaction entre Bruce et l'un d'entre eux. Mais le film est consacré à Bruce et sa période de solitude ... cela reste donc logique.
Ce film, tiré du livre Deliver Me from Nowhere: The Making of Bruce Springsteen’s Nebraska est donc une sorte de zoom sur une partie de sa vie. Celle où sa gloire explose après The River et avant l'explosion planétaire.
Oui sur une partie de sa vie ... celle où il n'arrive pas à gérer sa célébrité et que ses traumas d'enfance remonte sévèrement à la surface. Le voilà pris en plein doute. S'isole. La relation avec son père le hante. Et pond Nebraska.
Mais c'est aussi un film sur une autre époque. Celle où le business de la musique fonctionnait sur le nombre d'album vendus et pas une un nombre de vue sur je ne sais quel plateforme.
Une autre époque quoi.
Celle où l'artiste a une vision bien précise de ce qu'il vient de composer et sait ce qu'il veut.
Le passage sur comment faire ressortir le son de sa casette sur un vinyle est assez intéressante.
Comment Landau le défends auprès de CBS aussi. Même si, dans la vraie vie, je pense qu'il a quand même du leur faire écouter les première démos de Born in the USA et des titres déjà composés ... mais ce n'est que mon avis, pour leur faire passé la pilule de : Pas de tournée, pas de single, pas de presse.
Le jeu des acteurs est parfait. oui Adèle me parait grande. Mais ce n'est pas bien grave. On a bien vu que Jeremy Allen White est plus petit que le Boss lors des promos !!!
Mention spécial à Landau et Baby Bruce
Bref c'est un film sur un homme en plein doute. Qui se sent seul. Qui essaye de se réparer. Ca pourrait être moi, mon voisin ... n'importe qui .. mais là c'est Bruce.
Avec un petit message .... sa vie est sur scène. Ca commence avec le dernier show du River Tour, ca finit avec le premier du Born in the USA Tour. C'est entrecoupé de passage au Stone Pony où il s'éclate.
Sa vie est sur scène.
Par contre, je ne comprends pas trop cette histoire de pas de single.
Wiki en annonce 3
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Citation de phil le 23 octobre 2025, 19 h 34 minVu
8 dans la salle, d'ailleurs faudra pas traîner pour y aller semaine prochaine ça va disparaître de l'affiche rapide car je ne vois pas ce genre de film trouver un public.....c'est sombre sombre sombre ET joué à la perfection et avec beaucoup de justesse
Tout a déjà été dit mais je veux juste souligner une scène magnifique : première prise studio avec le groupe de Born in the usa....exaltant et ça fait du bien dans le film
Vu
8 dans la salle, d'ailleurs faudra pas traîner pour y aller semaine prochaine ça va disparaître de l'affiche rapide car je ne vois pas ce genre de film trouver un public.....c'est sombre sombre sombre ET joué à la perfection et avec beaucoup de justesse
Tout a déjà été dit mais je veux juste souligner une scène magnifique : première prise studio avec le groupe de Born in the usa....exaltant et ça fait du bien dans le film
Citation de arizojp le 23 octobre 2025, 23 h 31 minVu en VO dans une salle de 175 places : 4 spectateurs. Il y a 35 séances programmées et seulement 2 en VO c'était aujourd'hui à 18h20 ou mardi même heure mais impossible pour moi. Il est certain que le film ne sera plus diffusé la semaine suivante.
Le film m'a laissé tiède. Je craignais que l'ancien rôle pendant 11 ans dans une série TV de JAW parasite mon regard, il n'en a rien été. Les acteurs sont au niveau. Stephen Graham avait explosé il y a presque 20 ans dans un rôle de skinhead dans This is England (et les mini-séries les années suivantes).
C'est du côté du scénario et de la réalisation que je n'ai pas accroché. C'est convenu. Le flashback en noir et blanc est tellement banal...
L'introduction d'une bluette était inutile, sauf à vouloir mettre un peu de rose dans ce camaïeu de gris.
Quant à la fin...
(le film aurait coûté 50 millions de dollars ce qui est un budget conséquent pour ce genre de production. Je me demande comment a été engloutie cette somme dans ce film).
Quelques traductions des sous-titres s'éloignent du sens original.
Enfin, et là c'est spécifique au ciné où je suis allé, les images étaient ternes, et les noirs étaient gris foncés. Le film a sa salle spécifique pour toute la semaine, il ne la partage pas avec un autre. Mais visiblement c'est une salle où le projecteur numérique doit vraiment dater. Les crènelages étaient visibles autour des sous-titres. Comme quand on regarde la télé de très près). Je découvrirai les contrastes quand ça sera disponible sur les plateformes dans quelques semaines.
Sinon, à jamais le premier...
... le premier film avec un tarif réduit 'sénior' aura été celui-ci. La dernière fois que j'avais un tarif réduit, c'était quand j'étais étudiant. Born in the USA venait de sortir. Les fans vieillissent aussi 👴
La caissière m'a demandé en me montrant le plan où je voulais m'asseoir...à 5 minutes du début de la séance il y avait deux carrés rouges sur les 175...le gag.
Vu en VO dans une salle de 175 places : 4 spectateurs. Il y a 35 séances programmées et seulement 2 en VO c'était aujourd'hui à 18h20 ou mardi même heure mais impossible pour moi. Il est certain que le film ne sera plus diffusé la semaine suivante.
Le film m'a laissé tiède. Je craignais que l'ancien rôle pendant 11 ans dans une série TV de JAW parasite mon regard, il n'en a rien été. Les acteurs sont au niveau. Stephen Graham avait explosé il y a presque 20 ans dans un rôle de skinhead dans This is England (et les mini-séries les années suivantes).
C'est du côté du scénario et de la réalisation que je n'ai pas accroché. C'est convenu. Le flashback en noir et blanc est tellement banal...
L'introduction d'une bluette était inutile, sauf à vouloir mettre un peu de rose dans ce camaïeu de gris.
Quant à la fin...
(le film aurait coûté 50 millions de dollars ce qui est un budget conséquent pour ce genre de production. Je me demande comment a été engloutie cette somme dans ce film).
Quelques traductions des sous-titres s'éloignent du sens original.
Enfin, et là c'est spécifique au ciné où je suis allé, les images étaient ternes, et les noirs étaient gris foncés. Le film a sa salle spécifique pour toute la semaine, il ne la partage pas avec un autre. Mais visiblement c'est une salle où le projecteur numérique doit vraiment dater. Les crènelages étaient visibles autour des sous-titres. Comme quand on regarde la télé de très près). Je découvrirai les contrastes quand ça sera disponible sur les plateformes dans quelques semaines.
Sinon, à jamais le premier...
... le premier film avec un tarif réduit 'sénior' aura été celui-ci. La dernière fois que j'avais un tarif réduit, c'était quand j'étais étudiant. Born in the USA venait de sortir. Les fans vieillissent aussi 👴
La caissière m'a demandé en me montrant le plan où je voulais m'asseoir...à 5 minutes du début de la séance il y avait deux carrés rouges sur les 175...le gag.