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Deliver Me From Nowhere (le film) : vos avis

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Citation de brewster le 25 octobre 2025, 7 h 45 min

On imagine une vision de Terrence Malick sur le projet….la logique de part Badlands abondamment cité dans le film.

On se fait du mal à penser ça...

Malick est empêtré dans un projet plus important : le gars juste au dessus du Boss, Jésus.

Ça fait 6 ans qu'il a fini le tournage, il a de quoi faire un film en 10 parties. Il est englué dans le montage depuis. Il était prévu une présentation au Festival de Cannes 2025.

Dommage que le film n’aborde réellement que l’écriture de la chanson Nebraska. Les autres sont trop vite expédiées. Oú alors, Bruce n’a pas oú ne se souvient pas du procédé d’écriture de ses chansons.

j'y suis allée hier soir, une vingtaine de personnes dans une salle de 100 places.

J'ai un peu de mal à faire un compte rendu et il va falloir que je retourne le voir...

je crois que j'avais trop lu et entendu d'entretiens et d'articles avant d'aller le voir, je ne fais jamais ça et préfère toujours lire les critiques après avoir vu le film. J'étais plus en mode: "est ce que tout ce que j'ai  lu et entendu est bien dans le film?". Du coup j'ai eu du mal à me laisser embarquer. Alors que je pense que le film est vraiment bien. Je suis restée bloquée à des détails du style JAW avec les cheveux et les yeux bruns c'est bizarre, comment chante t-il, J Landau est-il tt le temps comme ça en retenue, peu démonstratif, est ce que les flashback sans parole c'est une bonne idée,.etc. etc. ?

Je me suis posée des tonnes de questions et donc je n'ai pas profité! C'était un peu compliqué dans ma tête, j'ai vu un film sur la dépression, sur un homme qui ne sait comment s'extirper de cette noirceur et ça aurait pu être quelqu'un d'autre que Springsteen.

je n'avais pas de doute quant à la capacité de JAW d'avoir un jeu sombre et profond, j'ai vu the Bear... Ceci dit je ne l'avais jamais vu autant sourire que dans Deliver me... c'est dire! Mais il est parfait de retenue, de douleur enfouie et de douceur aussi.

J'ai beaucoup aimé la partie sur les points de départ des chansons de Nebraska, ce petit truc qui déclenche l'écriture. La présentation à la maison de disque est drôle, d'autant plus avec le côté très pokerface de Landau. La relation de Springsteen aux femmes et son incapacité à créer une relation équilibrée et stable n'est pas inintéressante, je trouve que ça va plus loin que juste montrer une bluette.

bref j'ai vraiment envie de le revoir.

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Hanxtofenko

Moi, ce qui me gêne, c'est le côté "Bruce raconte Springsteen ou Jon explique Landau", et l'aspect control freak (le discours "je suis vieux, je m'en fous", t'as qu'à croire, oui...). Il est omniprésent sur les plateaux -avec Landau- depuis le début du tournage et jusqu'à la promo, pardon mais je trouve ça presque irrespectueux pour J.A.W, Jeremy Stong et Scott Cooper. "Attention Messieurs, vous parlez sous contrôle".

Sinon, je ne suis pas un spécialiste des bandes annonces mais il me semble qu'un paquet de scènes entrevues ne sont plus dans le film...

Enfin, c'est dommage de donner l'impression que l'ESB n'est qu'une bande de tâcherons sans âmes, même si on l'a compris, la thématique, c'est "je suis seul"... Il y avait des façons plus subtiles de le figurer sans occulter le groupe de cette façon, et particulièrement Steve.

Pour le reste ç'est un bon film, mais nettement moins réussi que le Dylan, je trouve que ça manque un peu de souffle (ce qui assez paradoxal pour parler de quelqu'un comme Springsteen). Dernier point, j'ai trouvé les acteurs tous plutôt très bons.

Citation de myriam le 25 octobre 2025, 11 h 33 min

La relation de Springsteen aux femmes et son incapacité à créer une relation équilibrée et stable n'est pas inintéressante, je trouve que ça va plus loin que juste montrer une bluette.

Point de vue intéressant, je n'aurais pas pensé à ça mais c'est bien vu.

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Fabricemyriam

Vu hier aprèm en VF à Bastia, 8 personnes pour une salle de 60 places environ. Les acteurs sont tous bons notamment celui de Landau et le père. Un peu moins les femmes , fiancée et mère. Quant à JWA il est surprenant , je craignais un copié-collé trop singé mais non il s’en sort extrêmement bien. Film captivant et on ne s’ennuie pas pendant deux heures.

Deux questions se soulèvent selon moi: pas d’ami intervenant pendant cette période sombre de sa vie, notamment Clarence et Steve, un peu étrange , c’est écarté volontairement ou on zappe pour l’histoire filmée ?

en 82, il est quand même connu depuis dix ans, et il se ballade un peu trop facilement dans les rues et les brasseries sans que personne ne l’accoste sauf très succinctement et oralement… c’est trop minimisé, mais c’est la construction du film .

ESB inexistant dommage. Un peu plus quelques minutes, aurait pu s’intercaler. Ce n’est qu’un avis perso.

Le monde se divise en deux catégories ...

La lecture de Deliver Me From Nowhere m'avait fait remarquer à quel point Springsteen est isolé du reste du groupe. Isolement volontaire dans la période, Springsteen vit seul, cherche à réduire les longues périodes de studio (d'où les démos, que ce soit celles de Nebraska ou celle de LA 83). L'essentiel de sa relation artistique se fait avec Landau même si SVZ reste présent (et d'ailleurs le livre est explicite sur le fait que Springsteen joue parfois de l'un et de l'autre).

Isolement involontaire dû à la dépression qui couve et à un sentiment d'aliénation qui a toujours été présent chez Springsteen.

Dans les images de la tournée 81 saisies par Bruce Jackson (l'ingé son), on voit des séquences de visites touristiques en Suisse. SVZ fait le clown, tout le monde se marre et Springsteen marche tout seul et ne dit rien.

Je ne suis pas certain que Springsteen ait beaucoup parlé de ses difficultés à des membres du ESB. C'est Landau son interlocuteur sur ce terrain-là.

Autre souvenir de lecture, le ESB est finalement assez peu présent dans la vie de Springsteen à cette période-là (hors studio), sauf C. Clemons qu'il aide à monter son club. C'est d'ailleurs une période où il visite régulièrement les clubs du NJ (dont le Stone Pony). La vie de star, ça vient après -avec le succès de BIUSA et l'hypermédiatisation des "rockers" dans les années 80.

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